Que de larmes ai je laissées
Sur ces routes cabossées
Mes vieux souliers faisaient
beaucoup de bruit sur les pavés
Je marchais, je marchais,
De long en large, je marchais
Au hasard de mes pas,
Je croisais des bourgeois mal dégrossis
Des enfants aussi, mangeaient des friandisent
Alors que la faim me tenaillait
Je faisais la manche aux coins des coins des gares
Pour manger du bon pain
Que de larmes ai je laissées
Sur ces routes mal carrossées
Les cyclistes me dépassaient joyeusement
Les voies piétonnes se mélangeaient aux pistes cyclables
Mes pas se faisaient plus heurtés
En fin de journée
Mon vieux sac de couchage crasseux
Me tenait compagnie dans les nuits glaciales
Et le petit quignon de pain
Etait devenu rassi
Près d’un vieux porche, je m’asseyais
Déjà mes vieilles jambes
Ne tenaient plus guère mon vieux corps fatigué
Au matin, un voisin qui promenait son chien
M’a retrouvé inanimé
Les pompiers vite appelés
N’ont rien pu faire
La vie trop cabossée
S’en était allée
©Laurent Vacisek
Beau et touchant texte bravo Laurent
Mes amitiés
Fattoum.
Un texte émouvant et triste sur un réalité difficile bon et doux weekend à vous Laurent