Petite maison isolée,
aux volets fermés …
deux cœurs la font vibrer
comme un canoé
sur le lac enragé.
Sur le Tépaz les slows s’enchaînent
ses doigts jouent avec ses tresses
il a retrouvé sa Polonaise …
Ils se nourrissent de leurs flammes,
des sentiments qu’ils ressentent,
et des promesses qu’ils échangent …
Il le sait, il va devoir partir,
ici, près d’elle ne peut dormir …
avant de la laisser,
long baiser échangé,
regards qui ne peuvent se quitter …
cette nuit chacun va pouvoir rêver
à cette vie à deux tant espérée …
au petit jour il viendra la chercher,
à la gare va l’accompagner
à l’oreille va lui glisser :
“tu le sais, je pars à l’armée
et l’année d’après nous verra mariés”
Amour de jeunesse si beau, si noble en lequel on croit si fort …
que tout s’écroule quand il est mort …
Mais la Vie est là … et toujours renaît l’Amour …
PJ 1981
J’ai vécu cette période où déchirés nous devions nous quitter sur le quai d’une gare où mon époux âgés de 21 et moi 18 ans il partait pour la guerre d’Algérie ,où la mort rodait pour ces jeunes soldats qui n’avaient pas voulu cette guerre !Triste situation ,que nous avons vite oublié à son retour ,dans un bonheur retrouvé! Du passé loin ,très loin pour nous ! bonne soirée Colette
Les amours adolescentes sont toujours les plus belles et les plus cruelles. Je suis votre aîné de 2 mois (18/04/1955) et j’ai aussi connu cela en 1974. Aujourd’hui, je suis amoureux de ce souvenir…
La vie, l’amour, la mort….Mais la vie pour que renaisse l’amour !
Beau… Lumineux… Sombre… Triste… Tout à la fois.
“Mais la Vie est là … et toujours renaît l’Amour …” MAGNIFIQUE…
Super et vibrant message d’espoir de vie qui vient recueillir délicatement des larmes.
Bravo, Pascale.