Comme un cerf acculé, affolé, aux abois,
Tu cries ton désespoir dans un râle de douleur
Et ce long hurlement comme le son du malheur
Parvient à mes oreilles au-delà de ton bois.
Alors, de ton mal être, m’arrivent tes ennuis
Et tes cris me font mal, tes maux me bouleversent
Et tes sanglots muets s’abattent en averse
Sur un avenir sombre que tu prends pour la nuit.
Je voudrais, par magie, résoudre tes problèmes
Et je cherche la phrase construite de mots forts
Qui, miraculeusement, serait ton réconfort
Amenant la couleur sur ton visage blême.
Ce mystérieux affect mélange ma pitié
Mon trouble, ma sympathie parfois ma compassion
Et la chimie savante issue de la passion
Passera les épreuves en laissant l’amitié.
© Philippe Dutailly – 10 05 1993
On aurait tant voulu, en effet, être ou pouvoir donner la réponse, la solution à la quête de l’âme en souffrance, du cœur assoiffé dans la nuit de son désert… ce peut être si douloureux de se sentir comme de se savoir impuissants.
Être tout simplement…là au bon moment.. présence, oreille qui entend…et écoute…sans brin de jugement…être tout simplement…
La solution…l’a-t-on d’ailleurs…
La compassion. L’empathie.
C’est beau. Merci, Philippe.
Merci pour votre message. Je suis sincèrement touché.
une écoute, un geste, une présence , une parole ….
Il suffit parfois d’un mélange de tout cela pour atténuer les peines …
Cordialement. Pascale
Philippe, un de tes poèmes que j’admire, tellement cet univers me ressemble.Merci l’ami
Bonjour Philippe,
J’ai lu quelques uns de tes poèmes et j’aime beaucoup les histoires qu’ils racontent, que ce soit Adam, l’ex-future religieuses, ou celle de ton père, j’aime beaucoup la pointe d’humour qui transparait dans tes écrits.
Au plaisir de te lire
Cordialement JP INNOCENZI