Des êtres qu’on ne peut oublier – Lucienne Maville-Anku

Il est des êtres que l’on ne peut oublier
Ils nous marquent pour toujours
Du sceau de leur présence
De la présence de leur sceau
Sans jamais nous posséder
Ils donnent ce qu’ils ne peuvent retenir
Leur souffle qui est autre
Et l’eau pure qui jaillit de leur source
Il est des êtres que l’on ne peut oublier
Ces êtres qui laissent s’exhaler
Le parfum de leur fragrance
La fragrance de leur parfum
Ces êtres qui donnent naturellement
Ce qui est de leur nature tout simplement
Il est des êtres que l’on ne peut oublier
Dans le cœur du sol de nos terres
Dans le sol de la terre de nos cœurs
Qu’ils savent mettre en valeur
Ils sèment des semences de vie
Qui ne meurent que pour continuer à vivre
Et à revivre encore et continuellement
Pour donner à d’autres le même souffle
Il est des êtres que l’on ne peut oublier
Des êtres qui sont eux des voix
Des voix qui sont des voies qui demeurent
Des lampes qui jamais ne s’éteignent
Il est des êtres que l’on ne peut oublier
Ils sont et disent et font
Ils sont et font et disent
De leur présence jamais on ne se lasse
Et quand ils ne sont plus et passent
On regrette leur départ et on les pleure
Même si on sait qu’ils sont partis
Pour mieux ainsi rester
On sait que si ils ne sont plus
C’est bien pour qu’ils soient mieux
Et reste en nous de leur mémoire
Alors qu’on marche sur leurs traces
Le doux souvenir d’une fragrance
Il est des êtres que l’on ne peut oublier
Qu’ils vivent encore ou qu’ils soient morts
De les avoir rencontrés fortuitement
Ou de les avoir connus ou côtoyés
Privilégiés on s’estime
Et heureux on se sent et on est
Il est des êtres que l’on ne peut oublier
Ils savent de nous être appréciés
Mais jamais ne voudraient-ils être vénérés

©Lucienne Maville-Anku, 02/11/19, 20 :11
12/06/20

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Lucienne Maville-Anku

Lucienne Maville-Anku (771)

"C'est en écrivant que j'apprends à écrire."
Je suis originaire de la Martinique, une des charmantes petites iles de la Caraïbe, et vis au Royaume-Uni.
J'écris depuis de nombreuses années, et ce sont les autres, dans un premier temps, qui par leurs nombreux encouragements et appréciations a la lecture de mes textes m'ont aidée à prendre conscience que j'avais des talents à valoriser.
Ce désir d'écrire et de mieux écrire qui niche en moi depuis l'âge de 15 ans n'a jamais cessé d'aller croissant. Aussi, j’expérimente que c'est le fer qui aiguise le fer, et que plus j'écris, plus je désire écrire, et apprends de la sorte à écrire en autodidacte, par le soupir, par le désir, comme un feu qui s'attise.
La Poésie elle-même m'enseigne, j'apprends d'elle et découvre plus de sa beauté et sa diversité en lisant et en appréciant ce que d'autres écrivent et expriment, notamment sur cette plateforme, terrain de partage et d'expérimentations où foisonnent tant de talents qui m'émerveillent. C'est une vraie galerie d'arts uniques.
J'écris et développe cet art d'écrire en cultivant ma relation avec la Poésie, 'bon pédagogue’ qui m'instruit et m'éduque, et l'écriture elle-même qui comporte aussi des vertus thérapeutiques contribue à mon développement personnel. Cependant, j'ai souvent désiré participer à des programmes de formation pour parfaire mes talents et la stylistique.
J'ai compilé déjà plusieurs recueils de textes poétiques que je souhaite "dé-confiner" pour les mettre à profit, partant du principe que ce que l'on partage, on le gagne, et ce que l'on garde, l'épargnant à l'excès, on le perd.

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Brahim Boumedien
Membre
8 juillet 2020 20 h 12 min

Merci, Lucienne, pour ce partage dont la générosité n’a rien d’égale que celle de ces êtres dont vous parlez !