Derniers vers salvateurs – Philippe Dutailly

Tu penses que mon cœur est un lé de tissu                             

                                      

Dans lequel tu coupes comme fait le tailleur                   

                                              

Mais si, de ce présent, mon malheur est issu             

                       

Mes rêves libérés, eux, se feront ailleurs…….         

 

      © Philippe Dutailly – 08 04 1999

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Philippe DUTAILLY

Philippe DUTAILLY (88)

Tombé amoureux de "L'albatros" de Charles Baudelaire, poème appris lorsque j'étais 'écolier et nourri au hasard de Victor Hugo, Georges Brassens, Léo Ferré, Lamartine et beaucoup d'autres, j'ai commencé à faire rimer les mots vers l'âge de 18 ans. D'abord très inspiré par Brassens, j'ai pris, au fil du temps, mon autonomie pour en venir à des textes plus intimes qui, pour certains, servirent d'exutoire à des émotions mal vécues.

9 réflexions au sujet de “Derniers vers salvateurs – Philippe Dutailly”

  1. “Rêve libéré” de la cage de l’étroitesse, qui à mon avis, se traduit par ‘un lé’. Un lé de tissu ‘étroit”.
    Trop souvent n’est-on enfermés dans une image cadrée, la perception qu’un autre, les autres ont de nous. Ce qu’ils veulent que l’ont soit…si subtilement…

    Nos rêves ont un destin…
    Nos rêves ont un ailleurs…
    Plus vaste que le grand espace…
    🪶
    “Mes rêves libérés, eux, se feront ailleurs…….”        

    Ce poème est mignon. Un autre de vos joyaux, Philippe.

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