Un été brûlant, une nouvelle qui l’est autant.
La Voiz n’a plus son prince qu’elle pensait charmant.
Mon cœur malgré moi s’embrase : c’est enfin le moment !
En mon sein,-qu’elle joie !- j’ai atteint le firmament.
Tout tremblant d’émotions pures, profonds sentiments,
Je me déclarais à ma belle si allégrement.
L’espoir m’emplissait de joie comme un petit enfant,
Elle se rendrait compte que j’étais son seul amant.
Moi seul connaissais l’intérieur de son fort tant
Je fus patiemment et honnêtement son confident.
Le fantasme halluciné que je vivais cependant
Se brisa tel le verglas en un fracas sans précédent :
Mon amour n’existait pas, il était inexistant,
Fruit d’un esprit d’homme pour elle encore enfant.
Rien n’est jamais ressenti plus douloureusement
Que le rejet sans complaisance d’un cœur niant.
DUBRAS Pierrick,
25 septembre 2020,
2h18,
À Boulazac.