Farouche et incomprise j’ai fui le fardeau,
De la lutte assassine que j’ai dans la peau.
Aux confins du silence enfoui et caché,
J’erre autour de moi et je cherche la clé.
Sortir de la bataille, dictée par les parfums
Des jardins du désir de trouver en quelqu’un,
Un océan d’amour, pur et sans équivoque.
Ouvrir enfin la porte ; une nouvelle époque.
Des jours et des lunes
Que je navigue dans tes eaux.
De brumes en écume,
J’ai mis mon sel sur ta peau.
Je n’ai pas les secrets pour ne plus me battre,
Je n’ai pas la beauté, je n’ai pas la laideur.
Nue et sans armes, j’ai ouvert mon coeur
À la fois seule et perdue dans l’infini théâtre,
Des rouages de la vie et de son souffle incessant,
Semant au gré du vent, bourrasque aux sentiments.
Regarder l’horizon, puis chercher dans tes yeux,
La lumière de ton soleil, comme une histoire d’eux.
Des jours et des lunes,
Que je navigue dans tes eaux.
De brumes en écume,
J’ai mis mon sel sur ta peau.
Eux, que je vois à la lucarne de mon esprit,
Me donnent l’espoir d’un lendemain qui s’écrit
Avec toi et partager nul autre poème :
Que celui de voguer à tes côtés et te dire je t’aime.
Vivre en plein jour sur les mêmes couleurs,
Le ballet des saisons dans leurs milles lueurs,
Tournoyer, s’enivrer !! Traverser le corridor
De la vie, de l’amour, du temps qui s’endort…
Des jours et des lunes,
Que je navigue dans tes eaux.
De brumes en écume,
J’ai mis mon sel sur ta peau.
Quel beau poème, authentique et plein de sensibilité.
Poème magnifique. Une quête d’amour où le cœur n’est pas tout à fait à nu. Il faut garder sa pudeur. La sensibilité transpire. Pour un peu, on en goûterait le sel…
Un poème comme je les aime !
Simple, concret, les mots glissent à la lecture, de bons et beaux clichés qui donnent envie de poursuive et enfin des émotions et des sentiments palpables qui révèlent l’âme et l’amour.
Merci Cécile et bravo !
Alain