Dans le regard le sel et le ciel
Dans le regard le sel sensible,
Se transforme en pleurs horribles
Dans le regard la couleur bleu-azur,
Nous transporte dans l’espace loin de l’amertume.
Dans le cœur vibre les fibres de la mélancolie,
Le ballet de la tragédie humaine flotte sans note
Le peuple erre et il se stationne devant le palais de la souffrance,
Ses enfants cherchent à fuir l’indifférence infligée aux rescapés
Dans le regard du temps,
Il pleut, des perles de pluies tristes se déversent,
La neige apaise la tristesse farouche des moulins,
Le ballet chante la mélancolie de la liberté violée.
Dans le regard le sel fugitif,
Se fond de nervosité et il coule en eau,
La résistance de la sagesse est blessée,
La colombe vole et elle apaise les sans abris.
La rue observe tristement ses gens pauvres,
L’arbre couve d’affection les petits oiseaux orphelins,
Je suis debout sous les panneaux de la liberté,
L’oie nage dans le lac de la dignité enceinte d’un bébé mirage.
© Fattoum Abidi 5.5.2016
Merci boetiane très touchée de votre commentaire sensible et enrichissant belle soirée.
« dans le regard le sel, le ciel _ce ballet transparent » >>> oui, c’est ce que j’écrivais hier à propos de ton splendide haïku « larme chaude sue »
mots que tu déclines aujourd’hui plus abondamment, rapportant jusqu’à maintenant _et jusqu’ici le spectacle millénaire de l’homme et de sa blessure. Images tristement dupliquées un peu partout sur terre, contre le tableau tout aussi permanent des choses belles >>> et heureusement, qu’il y en a^^, comme cette esquisse dans le dernier vers du poème :
« L’oie nage dans le lac de la dignité enceinte d’un bébé mirage »
merci Fattoum : )