Confinement
Perdu dans les méandres de ma solitude,
Confiné, exténué, perturbé, décalé,
Je m’en vais, à même, le vent, dans les servitudes,
Les dédales de mon douze mètres carré.
J’écoute la pluie tomber au fin fond des combles
A la lisière de mon plafond décrépi.
Il suinte se décolle et tombera aussi
A l’orée de mes murs et cloisons qui succombent.
Même le lustre me permet de trépasser.
Je n’ai plus rien à manger, rien de plus à boire.
Ce virus que le monde redoutait m’a tué,
Et j’attends à présent la fin de mes déboires.
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Je t’ai lu avec compassion mon ami Hervé. Ce poème est un véritable manifeste devant encourager les restos du coeur à oeuvrer en mode Clique et livre. Bien triste de n’avoir plus que tes vers à te mettre sous l’Adam. Je suis sûr que les modérateurs vont se concerter et se cotiser pour t’envoyer un kebab et une canette en pièce jointe.
Le confinement nourrit de beaux vers
Et votre poème fluide en est… un déchargement.
Merci pour ce généreux partage.
ce n’est que la deuxièmes vague risque une troisième .
joli déambule