La nuit a pris notre âme
Pour les moudre
En d’infinies constellations
Mais ce n’est pas ça, pas vraiment
Ce qu’il faut dire. Que dire alors?
La nuit a pour elle l’éternité du ciel
Mais elle doit se nourrir de sens
Manger les âmes comme du café
Devenir derviche des astres
Rêver l’immense domaine du temps
Espace originel nuit jaune
Vendre les pièces trouvées
Vite 85 euros pour un louis
Une caisse pleine de souvenirs
Attendre rdv changer de peau
Ah oui se laver dans les flammes
La sueur acide le sang boue
L’esprit tergiverse l’âme respire
On en revient à la vie de chacun
Devenu une unité de mesure
D’une politique ultra droite
Sans vraiment savoir.
L’amour est dans le sens
De la vie mais je marche
En présence de la mort qui gronde
Terrifiant marché des humains.
Rester d’huile jour d’hui terme olala
Que mon coeur est vide l’amour
Est donc mon sacerdoce
Le café tourne les éboueurs
Ramasse les restes d’âme échoués
Ce sont les restes de la vie qui résiste
Et réside sur terre et non au ciel
Résister et fuir le carnage aimer
Est un bon mot très gentil
Je n’y crois plus assez
Devenu une ombre dans la nuit
Mon âme hurle sur la ville
La bile et le fiel qui épouvante
Les noir désir d’un siècle suspendu
La Bible et le ciel deux objet conscients
La marche de l’histoire de l’homme
Moi pauvre ivrogne je vais
Mais le monde bouge alors je tangue
Il ne nous reste plus rien sinon la langue
Alors j’écris mon vocabulaire chamanique
Sur les devanture des toits célestes
Et je jouis de plaisir je pulessoie j’existe
Mais plus pour eux enfin elles
O pauvre homme le prix de votre retour
Il est incommensurable.