Sous des cieux qui tonnent et des nues qui moutonnent,
Les ombres de l’automne, au sol se pelotonnent.
Aux branches boutonnent les bruns qui se capitonnent
D’ocres ; ors en cretonne et carmin y chantonnent.
Les marrons mitonnent un paysage que molletonnent
Des châtains et des havane où la rosée pitonne ;
Le sol bronze croutonne et les haies drues matonnent.
La terre s’enchatonne, aux pas pèse une tonne.
L’horizon se bétonne en gris et s’encartonne
Sous l’eau qui déboutonne et met à nu l’atone
D’un ciel qui gueuletonne un soleil qui bretonne.
Heures piétonnes, minutes qui tâtonnent,
Le temps autochtone s’alentit, monotone.
Dans la nuit gloutonne, le froid, le frais bâtonnent.
© Christian Satgé – avril 2016
Bravo pour votre poème qui sonne et rappelle si bien l’atmosphere de l’automne en France!
Merci à vous de trouver quelque beauté à ces mots, l’automne étant pour moi la plus belle des saisons surtout en nos montagnes… Au plaisir de vous lire.
Bonsoir j’aime beaucoup ce beau sonnet à rime unique qui entonne les vers et tâtonne les mots qui tonne sur un bel automne bravo
Douce soirée Christian
Merci à vous Béatrice pour ce petit passage dans mes chants automnaux et le compliment des plus agréables qu’il vous a inspiré. Au plaisir de vous lire…