Une petite chatte demeure, là, en face de chez moi.
Elle te ressemble beaucoup mais ce n’est pas toi.
Dans notre grand jardin, toi tu reposes déjà
Depuis de longs jours, de longues semaines, de longs mois.
Une petite chatte demeure, là, en face de chez moi.
J’aimerais tant, si tu savais, que cela soit toi.
Malheureusement pour moi, ce n’est pas le cas.
Néanmoins c’est si dur, quand de loin, je la vois.
Puis je me console car je sais au fond de moi
Que cette petite chatte est une inconnue pour moi.
Même si elle vit pourtant là, en face de chez moi
Et qu’elle a en elle le doux souvenir que j’ai de toi.
Texte écrit par Odile Stonham @ Tous droits réservés.
Nombre de Vues:
24 vues
Joli. Bravo Odile !
Nostalgie d’un être qui comptait et qui a disparu et lorsque parfois, un détail rappelle son absence comme une pique de douleur diffuse.
Merci beaucoup Michel pour votre retour qui me va droit au coeur !
Les chattes sont tellement aimées qu’elles sont toujours les bienvenues !
C’est vrai Brahim ce que tu écris là. Il y a quelques années une chatte affamée et mal en point, (elle avait de l’eczéma), est venue chez nous. Nous l’avons soignée en retour et voyant qu’elle nous avait choisi, nous l’avons gardée pendant deux belles années. Malheureusement pour elle, elle est tombée sur une personne malveillante et elle s’en est allée au Paradis. Elle nous manque beaucoup…
Vraiment triste ! Surtout lorsqu’on s’habitue à la présence de cet animal si mignon ! Le fait de l’imaginer heureux au paradis réconforte et c’est déjà ça ! Merci pour le partage de cet écrit plein de sensibilité !