Ce monde – Marcel Charlebois

Vous m’auriez dit qu’hier tout s’entrelacerait jusqu’à aujourd’hui.

Qu’aujourd’hui serait fait de tous ces préludes sans lendemains.

Que ces lendemains n’auraient pu être que des rêves fortuits,

Une sorte d’amalgame perdue entre ces mondes et ses devins.

 

Pour avouer en vous mentant avec cette ma muse en différée,

Vous êtes le bourreau par lequel j’y écris, en digère mon ennui.

Tous ces maux tributaires de cet univers toujours si tant afféré

Appartiennent à ces mots décriés qu’écrit mon âme en charpie.

 

Cette douce folie qu’engendre une réflexion dans sa turpitude,

Déboulonne ce moi qui n’a rien à foutre de vos égos matraqués.

Il s’insurge d’ailleurs contre le soit dans cette vraie décrépitude,

Ravalée que nous sommes par cette gorge vomissant votre dictée.

 

S’il fallut qu’existe cette négation de l’être repensant sa pensée,

Vous m’auriez sans doute mis à mal en reluquant votre servage.

De vos chaines si bien forgées, se libèrent mon frimas si accablé,

Et toutes ces étoiles filantes dans mon firmament et cette cage.

 

Marcel Charlebois

Le samedi, 4 mai 2024

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Marcel Charlebois

Marcel Charlebois (97)

J'habite au Québec, à Montréal plus précisément.J'ai découvert à l'âge de 15 ans mon amour des lettres. À la bibliothèque du lycée, j'ai d'abord dévorer les bouquins avant de fignoler ma plume. J'ai aussi depuis comme vous le constaterez fait mon chemin dans cette vie empruntée aux aléas des caprices qui en contrôlent l'existence. Certes j'épluche les lettres tant bien que mal et tant pis, cela me convient parfaitement. Alors me voici sans fioritures et dans mes expressions les plus simples. Voilà donc ma description du fouillis par lequel chacun d'entre nous s'abandonne inéluctablement.

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