Vous m’auriez dit qu’hier tout s’entrelacerait jusqu’à aujourd’hui.
Qu’aujourd’hui serait fait de tous ces préludes sans lendemains.
Que ces lendemains n’auraient pu être que des rêves fortuits,
Une sorte d’amalgame perdue entre ces mondes et ses devins.
Pour avouer en vous mentant avec cette ma muse en différée,
Vous êtes le bourreau par lequel j’y écris, en digère mon ennui.
Tous ces maux tributaires de cet univers toujours si tant afféré
Appartiennent à ces mots décriés qu’écrit mon âme en charpie.
Cette douce folie qu’engendre une réflexion dans sa turpitude,
Déboulonne ce moi qui n’a rien à foutre de vos égos matraqués.
Il s’insurge d’ailleurs contre le soit dans cette vraie décrépitude,
Ravalée que nous sommes par cette gorge vomissant votre dictée.
S’il fallut qu’existe cette négation de l’être repensant sa pensée,
Vous m’auriez sans doute mis à mal en reluquant votre servage.
De vos chaines si bien forgées, se libèrent mon frimas si accablé,
Et toutes ces étoiles filantes dans mon firmament et cette cage.
Marcel Charlebois
Le samedi, 4 mai 2024
Bel écrit, il faut une mus epour écrire, virtuelle parfois, mais le splus beaux écritssont ceux-là avec ses souffrances.
Bravo
Souffrir afin de pouvoir en rire et apprécier les moments dépourvus de de ces maudites souffrances.
Comment apprécier ce monde sans ses souffrances.
Merci beaucoup.
Je te sens soulagé après avoir écrit et partagé ce poème thérapeutique !
Oui c’est vrai.
C’est un médicament qui me transcende.