Poèmes Vers Courts 1 à 6 Syllabes Espace Poésie
Jardin du Sénégal Balancés par le vent, Les filaos géants Font de leur ramure Une chevelure. La journée s’éveille, Le caressant soleil Ne brûle pas encor De tous ses rayons d’or. Des dizaines d’oiseaux Sautillent en cherchant l’eau, Quelques gouttes de pluie Près des potées fleuries. La pluie de l’arrosoir Versée matin … Lire plus
J’avais une maison Qui en toute saison Gardait son jardin vert Et j’y fuyais l’hiver… Le chant de l’océan Arrivait en mourant Aux rôniers dressés De leurs palmes plissées. J’avais une maison Par delà l’horizon Sa beauté sereine La couronnait reine. Peinture S.Gibert Mais le temps a passé Sur mes envies lassées, … Lire plus
Ni vu ni connu je suis le temps vivant et obtus la déconvenue , en faire le semblant le temps sa venue au grés d’un venant son inconvénient . Autant lui dire adieu au temps qui passe , il en frise l’audace en est une menace . Gronde comme le vent qui passe et trépasse … Lire plus
Sais-tu qu’il existe Mon univers privé, Un peu animiste Ne sois pas étonné. . Ce secret univers Est un petit ilot Qu’on aurait découvert Au fil des mots Au bout des rêveries, Dans la solitude D’un jour de flânerie Sans plus d’habitude. . Comment y accéder ? Affaire de magie, Le chemin est tracé Si … Lire plus
L’eau était houleuse, La plage déserte Aux pensées rêveuses Paraissait offerte. . Sous mes pieds le sable Formait une empreinte, La moiteur palpable Semblait une étreinte. . L’eau de mes chevilles Giclait jusqu’aux genoux, Les algues en brindilles En suivait le remous. . Soudain, j’aperçois là, Une tache brune, J’allonge le pas Rejoignant la dune. … Lire plus
La saison des vendanges Dans ta maison vidanges Ton grenier et ta cave, Dérisoires entraves. Mais gare à l’émotion De la désillusion : Il n’est aucun tracas Qui vaille vendetta ! ©Nguyen
Conforme a son image Tannin d un vieux pépin Adolescent maudit Crucifiant son archange Trépanant nos enfers Anéantissant Gomorrhe En dupliquant la bombe Inondant la planète Réchauffant bien trop l autre Brûlant a tour de bras Pour sanctifier nos saints Construisant sur sa pierre Des décharges bidonvilles Condamnant les luxures En sacerdoces impurs Puis de … Lire plus
Et ma petite lyre Tout emmitouflée D’une sorte de délire Parut essoufflée! Que ton amour soit Á ce songe échu Une unanime soie sur mon corps déchu! Laisse-moi te plaire Aux brûlures vives Je veux satisfaire Ta faim admirative! Que femme, tu sois Á ma pensée prise De l’unanime soif Ma sourde … Lire plus
Si l’envie de compète’ Par erreur vous surprend, Ne raisonnez pas bête : Pensez gagnant-gagnant ! À défaut de médaille Vous pallierez vos failles, Et moissons à foison Vous récompenseront ! ©Ghjucà
Afrique, émouvante, L’appel aux prières Des foules mouvantes, Pense la misère. Afrique, tu masques D’un sourire éclatant Du sort les bourrasques Sur ton corps, percutant. Afrique, sorcière, Au fond au fond des bois sacrés Cache les mystères Des tribus consacrées. Afrique, tu vibres A l’appel des jembés, Ta danse est libre Et ta faim dissipée. … Lire plus
Rage. De l’âme profonde A l’unisson s’accordent Cœur et chair fébriles Contre toi, ma rage Cœur tendre Affre à songer De battre tes cloisons Folie muette Chair dépravée Rassasiée des balafres Mutile tes sursauts Souillure désinvolte Cœur brûlant Emmuré les sanglots Résonne en toi Fiévreuse insolence Chair des vautours Du mal incarné Lacère ton élan … Lire plus
Coulez ! Perles de soie Ce chemin est le vôtre La rivière profonde Vous attend assoiffée Je vous affranchis . Par la grâce de votre bonté Soyez sans crainte De vous égarer Ruisselez autant Qu’il vous enchantera Votre nectar salin Sur ces sillons asséchés . Et si par malheur Une main vous effleure Ne vous … Lire plus
Quand la mort a l’indécence de s’annoncer Quand elle prend la peine de se présenter Alors, le temps s’arrête un instant Et le cœur lucide redouble de battements. Il n’y a plus ni bon ni mauvais, ni bien ni mal Retour à l’instinct animal Première sensation de l’absence. Fin de l’innocence Confusion des … Lire plus
LE BON RIVAGE Quand tombe le soir Et que tout est plongé dans le noir Je me fourre dans mon lit Je ferme les yeux et je réfléchis A ce qu’est ce monde A ce qu’est la vie Et je me dis : Quoi qu’il en soit Quoiqu’il fasse mauvais … Lire plus
Éphémère À l’aube Tu es né Au crépuscule Périras Entre les deux Il ne se sera Rien Passé Toute la vie Ramassée dans ton poing Déposé Sur ton cœur Fermé ©Gabrielle Burel
