Débarcadère peint au rouge des lampadaires,
Ah soir de Santander ! lointain remous des vagues.
Pourrais-je un jour vider l’encre de mes peines
comme le crachat pur d’une sèche?
O beau soir de Santander! tous ces voyageurs
là…
portent une ancre de pacotille.
“libres” se disent-ils, “nous sommes beaux”,
Plus beaux que ce vent marin, que ce cri d’abandon,
“plus beaux, enfin, que ce poisson dérivant crevé sur les flots bruns.”
Pauvres prosaïques qui, à force de parler, n’entendent pas la poésie du brise-lames.
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©Guillaume Aatira – 04/09/2018
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