Au bord des lèvres – Olivier Gatin

Qu’allons-nous faire de ces jours endoloris
Personne ne m’aime pour le moment
J’aurais vécu ce sentiment et son piloris
qu’il est terrible d’aimer maintenant

J’irais par les routes, seule ma ligne de conduite
Pour tout bâton pour accroché mon baluchon
Au sommet des étoiles et des horizons dans ma fuite
Je ne veux plus d’instant je veux tout la chanson

Cette douleur qui tait en moi le souffle des rocs
Et mon cœur même semble un symptôme
Je me perds dans la destinée, son sort et mon froc
je me perds dans les détails comme sous le dôme

la vitalité me fait défaut je suis tellement fatigué
Fatigué de l’entendre en voix cette chanson terrifique
Qui obstrue toutes mes idées – mais le printemps est gai
Le ciel est haut, le soleil invite à oublier le tragique

Il faut se défaire de la conscience de son mal propre
Un mot vulgaire comme un cochon qui se roule dans sa merde
Il n’y a qu’un concert d’âpreté et d’aspérité dans l’opprobre
Rien d’idéal n’ai permis et même les coloris s’y perdent

Rime du diable et de la félicité je ne sais plus que faire
L’ennui me navre et la vie me tue sable blanc et noir océan
Je me lave la peau et m’arrache l’armure de sanglots et de terre
D’un rire venu des ténèbres de me tripes qui me remonte méchamment.

coeur.png

Nombre de Vues:

[jp_post_view]
Olivier Gatin

Olivier Gatin (118)

bonjour, j'ai 43 ans je suis artiste poète et slameur depuis bien 15 ans, j’écris beaucoup, j'aimerai participé ici au groupe d'écriture et mettre en avant mon blog autour de mes écrits, de la musique de mes diverses lectures... au plaisir de vous lire
www.moonz.canalblog.com et le lien vers mon recueil Re-présente: https://drive.google.com/file/d/10qtXsGH8gT3x5lGtKcrTp4_FO-TnISsv/view?usp=sharing

S'abonner
Me notifier pour :
guest

4 Commentaires
Commentaires en ligne
Voir tous les commentaires
Jean-Marie Audrain
Modérateur
22 avril 2024 9 h 28 min

L’antidote quand personne ne t’aime : aimer gratuitement
Celui ou celle qui n’a rien à te donner en retour.
Des hommes, des femmes ou Dieu.
On te le rendra au centuple
Alors que le diable, lui, tes maux décuple !