Ateliers Poétiques pour le mois de février 2022 – Martyne Dubau

Pour février je vous mets un choix de vers  et d’images , de merveilleux   tableaux à découvrir

 

Pour les vers vous les utilisez en compo ou en citation ou en autre chose , par moitié ou entier , ou bien remixés  , c ‘est à votre choix , en début , en fin  ou au milieu

Pour les images , en cas d’inspiration, laissez la aller et écrivez , si non admirez-les seulement

ce sont des mines de  trésors dans chaque partie du tableau

Ce sont des peintures de Joséphine Wall

 

LES TABLEAUX

1  la harpiste

2 Les arbroureux

3 Le violon du ciel

4 l’arbre aux papillons

 

LES VERS

A  ce soir j’ai vu passer au loin  le bel oiseau

B de tout petits nuages

dans un grand ciel tout bleu

C  Tout parait plus beau quand le ciel sourit

D chaque aurore qui vient déposer des couleurs

E  éclatante musique emprisonnant les vents

 

 

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Martyne Dubau

Martyne Dubau (51)

Je suis née à Bordeaux et je vis toujours dans ma Nouvelle et belle Aquitaine depuis ce jour là..
J'écris pour ne pas mourir, comme le chantait Anne Sylvestre .
Pour exister par mes mots, laisser une trace ; pour oublier aussi les difficultés de mon quotidien car la maladie est dans ma vie depuis plus de vingt ans ; elle me fait trembler, souffrir, pleurer, pour la supporter j'ai retrouvé le gout pour l'écriture et le dessin , laissé de côté pour la vie de famille;
j'écris mes maux avec mes motsje dessine sur mes silences , je les habille de couleurs, les déguise de fantaisie, en un mot ma philosophie est « bleutitude » !
Le bleu est ma couleur et le papillon mon animal totem !
J'aime les vers classiques et la prosodie dont j'ai commencé l'apprentissage en 2008 avec passion et assiduité , mon écriture est donc classique mais j'aime aussi le libre et la prose, je m'amuse à tenter les différentes formes de poésie. J'ai participé à de nombreux concours internationaux et obtenus plusieurs premiers prix
Je suis directe et franche dans mes ressentis, ne vous en offusquez pas ; ils sont parfois un peu trop «  brut de pomme »comme on dit, mais mon cœur n'est que gentillesse et partage, j'aime aider et conseiller je n'y peux rien , je suis comme ça !
Tant que la maladie me le permet , je poursuis mon apprentissage et je transmet mon petit savoir , le partage est un plaisir qu'il ne faut pas se refuser .

43 réflexions au sujet de “Ateliers Poétiques pour le mois de février 2022 – Martyne Dubau”

  1. L’ARBRE AUX PAPILLONS

    Je vous ai recueilli dans votre chrysalide
    Au chaud de mon écorce à l’abri des tourments
    Il est temps à présent de visiter le monde
    Découvrir en volant la Terre et ses mystères

    Si vous voyez un homme un filet à la main
    Eloignez-vous de lui, partez à toutes ailes
    Il veut vous attraper pour ensuite admirer
    Un macabre tableau dont vous serez l’image

    Attention aux avions et surtout à leurs bombes
    S’ils vous passent dessus alors écartez-vous
    Quand vous verrez la soute ouvrir sa grande gueule
    Pour larguer de la mort aux pauvres gens d’en bas

    Votre vie est bien courte ne la gâchez pas
    Reproduisez-vous vite au jour d’un grand Soleil
    Revenez en mon sein pour votre descendance
    Je vous y attendrai, je ne bougerai pas

  2. La harpiste

    De tes doigts délicats tu fais naître des sons

    Les fausses notes crois-moi nous te les pardonnons

    C’est toujours bien plus beau qu’entendre les klaxons

    Ferrer nous les chantait dans sa chanson “Gaston”

    Tu joues avec douceur et fais fondre mon cœur

    Fais s’éclorent les roses la plus jolie des fleurs

    Fais pousser les navets et aussi les choux-fleurs

    Dans ce monde de fous ta musique est bonheur

    Ce poème est humour veuillez m’en excuser

    J’ai voulu qu’il soit bien je m’y suis appliqué

    S’il peut vous faire sourire au moins c’est déjà ça

    Mieux qu’une sale bombe au-dessus d ‘Odessa

  3. Tableau 3

    PHOTOGRAPHIE

    Un jour à Cirta sur la passerelle
    Étaient un bel homme, une demoiselle
    Se donnant la main, regardant en bas
    Le Rhummel couler, au loin la Casbah
    _
    Regardez-les mieux sur la passerelle
    Lui était si fier, mon Dieu qu’elle est belle
    Avec son khimar et son long manteau
    L’hiver à Cirta vaut une photo
    _
    Regardez encor c’est une Princesse
    Lui n’est plus tout jeune et il se redresse
    Pour sa demoiselle aux cheveux argent
    La main dans la main rien ne semble urgent
    _
    Les violons du ciel, femme encor plus belle
    Qu’à l’époque où vous, jeune demoiselle
    Aviez vos vingt ans, mais passent les jours
    Toujours vous joueront l’air de vos amours

  4. LES ARBROUREUX
    Peu de personnes connaissent cette curiosité cachée dans un lieu rendu inaccessible par une végétation dense et un terrain accidenté.
    Pourtant en longeant le torrent qui serpente à travers ce paysage tantôt paradisiaque, tantôt inquiétant selon qu’il soit baigné de Soleil ou plongé dans un brouillard épais, on peut facilement apercevoir une petite colline avec à son sommet, se détachant au-dessus des fourrés, ce que l’on croit être un arbre au tronc volumineux.
    Jeune, j’eus la curiosité de grimper en haut de cette butte pour découvrir le panorama alentours. Mais c’est cet arbre qui a de suite attiré mon attention.
    Ce n’en était pas un mais deux, issus de deux souches bien distinctes, mais si proches l’un de l’autre que leurs troncs avaient fusionné comme deux amants dont la vie ne leur avait pas souri, qui dans une ultime étreinte se sont soudés ensemble un soir en regardant l’astre du jour disparaître à l’horizon comme allaient s’endormir à tout jamais leurs vies.

  5. Vers E

    Le cri du vent

    Que souffle la tempête et que l’orage tonne

    Éclatante musique emprisonnant les vents

    Son chant emplit ma tête et mon corps en frissonne

    Je me sens m’enfoncer en des sables mouvants

    Un concert maléfique en une symphonie

    Envoûtante musique emprisonnant les vents

    Comme sonne le glas de la fin de ma vie

    Mettant un point final aux duels
    éprouvants

  6. Vers. D

    Couleurs d’amour

    Quand le Soleil paraît en une aube nouvelle

    À l’instant où la nuit emporte ses secrets

    De délaisser ton corps j’en ai mille regrets

    Les années mon amour t’ont gardé toujours belle

    Chaque aurore qui vient dépose des couleurs

    Venues d’un horizon inconnu de ma vie

    Qu’importent ces pays je n’ai nulle autre envie

    De partir visiter d’autres champs et leurs fleurs

    J’attends durant le jour qu’un nouveau crépuscule

    Me ramène en ton lit pour te parler d’amour

    Beaucoup de sentiments, une touche d’humour

    Prisonnier volontaire d’une douce cellule

    *
    *
    *
    *

    CORRECTIONS apportées par l’auteur

    Qu’importent ces pays je n’ai aucune envie

    De partir visiter d’autres champs et leurs fleurs

    J’attends durant le jour qu’un nouveau crépuscule

    Me ramène en ton lit pour te parler d’amour

    Beaucoup de sentiments, une touche d’humour

    Prisonnier volontaire en ta douce cellule

  7. vers C

    La pluie

    Un matin de pluie est tout aussi beau
    Qu’un matin brûlant la végétation.
    J’affirme aujourd’hui pour le renouveau
    Que le sol réclame un peu d’attention.

    Tout paraît plus beau quand le ciel sourit,
    Nous vers ses larmes en gouttes de pluie.
    Tout repoussera sans aucun souci,
    Un ciel sans nuage et vite je m’ennuie.

    Dans certains pays on implore la pluie,
    Le désert avance, profonds sont les puits.
    J’aime être mouillé la face épanouie,
    L’ondée peut tomber jamais je ne fuis.

    Gardez votre ombrelle et mon parapluie
    Je le déplierai, je vous y attends.
    Nous serons à l’abri de cette pluie,
    Pour toute une vie ou un court instant.

  8. Les vers B

    La calanque

    La mer ondule et danse au rythme de ses vagues,
    Un vol de goélands et quelques bateaux blancs,
    L’été qui vient de s’installer chauffe le sable.
    De tout petits nuages dans un grand ciel bleu
    Nous cachent le Soleil en des instants très courts.
    La brise amène un parfum d’iode et de garrigue.

    Jolie petite plage à l’abri des touristes,
    Joyau de la calanque où mon corps s’abandonne.

  9. Les vers A

    L’envol

    Ce soir j’ai vu passer au loin le bel oiseau,
    Ce soir j’ai vu planer un ange ou un nuage,
    Au-dessus de l’étang la danse du roseau
    Me laisse un goût amer, ma vie n’est qu’un mirage.

    Demain je vais partir ne comptez plus sur moi,
    Demain mon avenir sera l’échappatoire,
    Arrêtez votre rire et vos regards sournois,
    J’écrirai dans mon livre une nouvelle histoire.

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