Supprimer le latin ou supprimer le grec
C’est tuer deux fois, Socrate et Sénèque
L’Iliade et L’Odyssée sont des travaux d’Hercule
Leur apprentissage n’est pas inutile
Ignorer Cicéron et ces grands orateurs
C’est couper les racines et détruire les fleurs
De l’arbre longiligne aux fruits beaux et bons
Qui a pu survivre aux folies de Néron
Rosa, rosa, rosam, déclamait le poète
Et il avait raison d’avoir l’esprit en fête
L’ancêtre du français dite langue vivante
Ne mérite pas, non, cette mort violente
Cela me fait penser à ceux qui détruisent
Fondations et piliers d’historiques bâtisses
La poésie, l’amour et le sens de l’humain
Doivent se perpétuer aujourd’hui et demain
J’aime, tu aimes, il aime quelle que soit la langue
C’est beau à écouter pour contrer la harangue
La funeste folie, grand mal de notre temps
Ravageant les saisons, au début du printemps
Brahim. B
Vous avez bien raison.
Bon votre écrit c’est un peu du latin pour moi,.. sourire.
Ton sourire me fait plaisir, Anne ! Quant ta visite, c’est une véritable pépite !
Superbe texte.
Merci !