Tu me fais résister à cette tentation, et me fais réaliser le privilège que j’ai d’être part de ta création avec tant d’autres comme moi, de toi aimés de toujours, de toute éternité. Part tous de tes bénedictions, de la pluie et du soleil, de la fraîcheur et de la chaleur. Tous part de toutes les saisons. Printemps, été, automne, hiver. Toutes saisons. De soi connues ou inconnues. Part de la même création, d’une même famille de frères et de sœurs, venant d’une même souche, et de tous les horizons.
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Tu me fais résister à cette tentation, dis-je, et me fais réaliser le privilège que j’ai d’être part de ta création avec tant d’autres comme moi, de toi tout simplement aimés de toute éternité. Importe que l’on soit tous différents, car Père n’es-tu de la diversité et de la créativité qu’à la lumière pure du soleil généreux tous nous reflétons.
Coule de la source divine l’amour, et connait-on les bienfaits du pardon. Nous blesse la nature qui nous panse et guérit nos plus profondes plaies, et connait-on en soi la réconciliation des parties de son être brisé, de son être rompu, de qui l’on est en soi pour soi et pour l’autre de soi différent de sa différence. Part de la création pour être et rester.
Quand l’amour nous connait l’on aime pour simplement aimer, reçoit-on pour donner l’amour qui nous unit et jamais ne désunit que pour se propager et se multiplier. Est ce parfois pour moi sur cette terre mystère. Fait aimer ses ennemis l’amour qui fait geler comme fondre la haine qui fait haïr des frères et refuser de s’embrasser.
Des blessures de son histoire blessée guérit-on, mais le voudra-t-on que si l’on est prêts. Est le temps son allié même quand il emporte nos feuilles comme un vide-portefeuille. Perd-in et gagne-t-on, gagne-t-on et perd-on, parfois simultanément.
Que de blessures et meurtrissures à travers les générations. Et pleure la terre. Pleurent nos terres.
Mais c’est à l’amour que l’on dit oui pour toujours. Pour dire non à la haine qui cause dans le monde tant de peines et se souffrances. Tant de misères et de guerres. Tant de douleurs et de frayeurs.
Tu me fais résister à cette tentation, disais-je, et réaliser que ne suis-je sans l’autre qui lui en elle n’est et ne voit clair le jour qu’en embrassant ce fait de la plus belle danse. La danse de mutuelle appartenance. La valse de la paix qui n’est absence de conflits mais de dialogue présence. Tu me fais réaliser ce que ne dois-je oublier, qu’aimer est l’absolu.
Doit n’être en soi, en le cœur de son cœur, personne absolument exclu, de cette sorte d’exclusion qui aliène et qui tue.
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©️LMA, 29/04/25, 07:5
C’est à l’amour que je dis oui
Je lui dis oui pour toujours
Pour dire non à la haine
Qui cause dans le monde
Tant de peines et de souffrances
Tant de misères et de guerres
Tant de douleurs et de frayeurs
C’est à l’amour que je dis oui
LMA