Comme ils sont longs ces jours et longues les semaines,
Sans toi,
Comme ils sont longs aussi ces chemins qui ramènent
A toi.
Du plus profond de moi, des souvenirs s’en viennent
De toi.
Quand mes pensers s’en vont, en routes incertaines,
Vers toi
Sur mes lèvres alors des baisers se promènent
Pour toi.
Où iront ces demain qui n’ont pas d’existence
Sans toi,
Quand j’en voudrais tirer jusqu’à l’obéissance
A toi ?
Lorsque mon cœur se meurt de cette longue absence
De toi.
Et qu’ il s’en va soudain pour un accueil immense
Vers toi,
Il jette vers le ciel un grand cri d’espérance
Pour toi !
Hélas l’âme absente ne répondra pas à ta supplique. Cela sera son plus grand tort.
Le sempiternel tort des absent(e)s. Celui qui inspire toujours le poète.
Quoi de plus pesant et de plus frustrant qu’une absence ? Rien…
Quand le manque est dans l’âme
il n’y a rien qui puisse l’apaiser