Abracadabra – Arnaud Mattei

Va gentil farfadet, galope sous les cieux                                                       

Suis l’abracadabra des étoiles lumières,                                                       

Écoute les songes aux paroles prières,                                                        

Elles seules savent dire le radieux.                                       

                                                          

Douce fée apaise la colère des dieux,                                               

Pourchasse les diables, les vilaines sorcières,                                                         

Les terreurs de l’enfant, les larmes meurtrières,                                                       

Berce-les de tes mots aux desseins mystérieux.                                                      

                                                          

Au soir à la veillée près des flammes dorures,                                              

Les belles histoires de tes douces lectures                                                   

Commencent toujours par il était une fois.                                                    

                                                          

Ô souvenirs passés, ô douceurs chimériques                                               

Des contes, des fables, d’images d’autrefois,                                               

Maman dis-moi encor leurs formules magiques.       

                                              

Arnaud Mattei, le 16 Avril 2024

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Les poèmes sont cent, ils sont mille, ils sont uniques. Ils sont de toutes les cultures, de toutes les civilisations. Ils sont odes, ils sont sonnets, ils sont ballades. Ils sont vers, ils sont rimes, ils sont proses. Ils sont le moi, ils sont l’émoi. Ils chantent l’amour, ils disent nos peines, ils décrivent nos joies. Ils ont la force de nos certitudes, ils accompagnent nos doutes. Ils sont ceux de l’enfance, ils traversent le temps, car ils sont le temps. Ils ont la pudeur de la plume, la force d’un battement d’ailes. Ils sont ceux qui restent, ils prennent la couleur de l’encre sur le papier, sombres clairs, multicolores.
Alors ces quelques mots pour la souffrance de les écrire, pour le bonheur de les dire, pour la joie de les partager.
Des quelques poésies de mon adolescence retrouvées dans un cahier aux pages jaunies, d’un diplôme jadis gagné à un concours à mes presque soixante ans, il se sera passé un long moment de silence, une absence que le vide du temps ne saurait combler. Je crois avoir fait de ma vie, une vie simple et belle avec ceux que j’aime. Pendant ces quelques décennies, les mots sont restés au plus profond de moi.
Aurai-je la force de les dire, saurai-je être persévérant pour les écrire ? Et vous, les écouterez-vous ? Peut-être aujourd’hui, peut-être demain, peut-être maintenant, qui sait….

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