13 ans déjà… Maman (en acrostiche) – Lucienne Maville-Anku

13 ans déjà
13 années maintenant
Que Maman n’est plus là
Plus là ici parmi nous
Comme le temps a passé
Le temps a vite passé
Depuis cette saison d’automne
Qu’un hiver rude pour moi a succédé
Avec son cortège de vents froids
.
Peuvent les espoirs de nos rêves
Et les doux rêves de nos espoirs
Se laisser si loin emporter
Qu’on ne puisse plus les rattraper
.
13 ans déjà
13 années maintenant
Que Maman n’est plus là
Plus là ici parmi nous
Reste seul avec soi son souvenir que l’on savoure
Vit-elle sa mère pour toujours j’aime à le dire
En soi renaît-t-elle toujours plus belle
.
Me revois-je en elle parfois
Attendrit l’enfant la voix

Murmurée de sa maman  Aime-t-il à la ré-entendre
Ne peut-il l’oublier cet été
.
13 ans déjà
13 années maintenant
Que Maman n’est plus là
Plus là ici parmi nous
Vibre mon cœur en le présent
Le sens-je tressaillir de tant de souvenirs
Ne se comptent-ils sur les doigts
.
Le temps qui passe donne froid
Suit-on le fil de ses années
Et l’on se voit aussi filer
Peut le vent emporter son toit
.
13 ans déjà
13 années maintenant
Que Maman n’est plus là
Plus là ici parmi nous
Elle s’en est allée en son lieu
Nous en ira-t-on un jour aussi
Par ce sentier de toute la terre
Nous l’enseigne la sagesse
Qui nous convie à sa table

.
Ainsi valse et va notre vie
Est-on et n’est-on plus
Et plus l’on est moins l’on vit
Le vent remplit son caddie
.
13 ans déjà
13 années maintenant
Que Maman n’est plus là
Plus là ici parmi nous
C’est à l’âge de soixante-quatorze ans qu’elle est partie
Septuagénaire comme sa mère
Au nombre des arbres robustes

.

Hommages à l’infini

©️LMA, 14/10/24

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Lucienne Maville-Anku

Lucienne Maville-Anku (802)

"C'est en écrivant que j'apprends à écrire."
Je suis originaire de la Martinique, une des charmantes petites iles de la Caraïbe, et vis au Royaume-Uni.
J'écris depuis de nombreuses années, et ce sont les autres, dans un premier temps, qui par leurs nombreux encouragements et appréciations a la lecture de mes textes m'ont aidée à prendre conscience que j'avais des talents à valoriser.
Ce désir d'écrire et de mieux écrire qui niche en moi depuis l'âge de 15 ans n'a jamais cessé d'aller croissant. Aussi, j’expérimente que c'est le fer qui aiguise le fer, et que plus j'écris, plus je désire écrire, et apprends de la sorte à écrire en autodidacte, par le soupir, par le désir, comme un feu qui s'attise.
La Poésie elle-même m'enseigne, j'apprends d'elle et découvre plus de sa beauté et sa diversité en lisant et en appréciant ce que d'autres écrivent et expriment, notamment sur cette plateforme, terrain de partage et d'expérimentations où foisonnent tant de talents qui m'émerveillent. C'est une vraie galerie d'arts uniques.
J'écris et développe cet art d'écrire en cultivant ma relation avec la Poésie, 'bon pédagogue’ qui m'instruit et m'éduque, et l'écriture elle-même qui comporte aussi des vertus thérapeutiques contribue à mon développement personnel. Cependant, j'ai souvent désiré participer à des programmes de formation pour parfaire mes talents et la stylistique.
J'ai compilé déjà plusieurs recueils de textes poétiques que je souhaite "dé-confiner" pour les mettre à profit, partant du principe que ce que l'on partage, on le gagne, et ce que l'on garde, l'épargnant à l'excès, on le perd.

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Brahim Boumedien
Membre
15 octobre 2024 19 h 32 min

Crois moi, Lucienne ! Une mère qui fait fleurir l’espoir dans tous les cœurs demeure vivante parmi nous, bien que souriante en nous regardant du paradis où elle demeure ! Merci, pour ce partage qui nous fait ressentir ce que tu ressens !