Voyez ce temps de la terre souffrance.
Les pleurs coulent de nos yeux cécités,
Ils sont l’amer de notre suffisance
Inondent tous nos jours aridité.
La tempête, orage férocité
Au vent levé emporte nos croyances.
Pauvres humains, fuyez l’avidité
Voyez ce temps de la terre souffrance.
Douce mère, nous feignons l’ignorance
Des froids chaleurs, des hivers de l’été.
Sources taries des erreurs résonnance,
Les pleurs coulent de nos yeux cécités.
Les silences de nos félicités
Bruissent au son des âmes errance
Sur les routes des chemins vérité
Ils sont l’amer de notre suffisance
Homme de bien, cherche la délivrance
Repens toi, oublie tes cupidités.
Elles voilent les richesses pitances
Inondent tous nos jours aridité.
Si la mort est vide désenchanté,
Vous qui vivez en pays d’abondance
Osez la vie, osez l’humilité.
Germes d’espoirs, vous pousses d’espérance,
Voyez ce temps.
Arnaud Mattei, le 30 Avril 2022
©2022 tous droits réservés

Les poèmes sont cent, ils sont mille, ils sont uniques. Ils sont de toutes les cultures, de toutes les civilisations. Ils sont odes, ils sont sonnets, ils sont ballades. Ils sont vers, ils sont rimes, ils sont proses. Ils sont le moi, ils sont l’émoi. Ils chantent l’amour, ils disent nos peines, ils décrivent nos joies. Ils ont la force de nos certitudes, ils accompagnent nos doutes. Ils sont ceux de l’enfance, ils traversent le temps, car ils sont le temps. Ils ont la pudeur de la plume, la force d’un battement d’ailes. Ils sont ceux qui restent, ils prennent la couleur de l’encre sur le papier, sombres clairs, multicolores.
Alors ces quelques mots pour la souffrance de les écrire, pour le bonheur de les dire, pour la joie de les partager.
Des quelques poésies de mon adolescence retrouvées dans un cahier aux pages jaunies, d’un diplôme jadis gagné à un concours à mes presque soixante ans, il se sera passé un long moment de silence, une absence que le vide du temps ne saurait combler. Je crois avoir fait de ma vie, une vie simple et belle avec ceux que j’aime. Pendant ces quelques décennies, les mots sont restés au plus profond de moi.
Aurai-je la force de les dire, saurai-je être persévérant pour les écrire ? Et vous, les écouterez-vous ? Peut-être aujourd’hui, peut-être demain, peut-être maintenant, qui sait….
Lire la suite du même auteur :
Il n’y a aura pas de salut, ni individuel ni collectif, sans l’humilité,
pas d’autre antidote à l’orgueil de chacun(e) et de tous(tes),
quitte à faire violence son ego.
“Osez la vie ! Osez l’humilité !”
🪶
Ce texte qui est le vôtre est d’une très grande beauté et d’une unique originalité qui vous est propre, Arnaud.
Je suis frustrée que m’échappe toute sa portée.
Un jour vont s’ouvrir mes “yeux cécité”.
Pour l’heure, j’apprécie du texte la saveur
Tout simplement avec mon cœur.
🪶
“Germes d’espoirs, vous
pousses
d’espérance,
Voyez ce temps.”
Puisse la terre entière entendre le cri de ces appels!
Que des ondées de printemps arrosent les mots de ces grains que vous plantez si biens. 🌈 Lucienne.
Merci de ce partage Arnaud.L’homme se croit le propriétaire de la terre alors qu’il n’est que son locataire ! Cet être avide de possession , mène la terre à sa destruction, reste l’espérance! Bon week-end à vous! Amicalement Colette
Peut on encore espérer qu’un jour … très prochain
l’homme retrouve un sentiment d’humilité
et rejette l’avidité
qui fait tant de mal à notre terre nourricière ??
On dit ” tant qu’il y a de la Vie il y a de l’espoir ” …..
alors essayons de la garder ….
« Nous n’héritons pas la Terre de nos ancêtres, nous l’empruntons à nos enfants – Antoine de Saint-Exupéry »
comme une prière à la jeune génération de protéger ce qui reste dans ce monde de fous !
rondeau redoublé pour la forme, bravo
juste le vers quatre ; le “et” du début , n’est pas trés poétique , tu peux l’éviter en mettant ;Inondent tous nos jours aridité