Vive le métissage humain – David Frenkel

Tant de parti-pris se déversent

En des attitudes perverses

Dans le cerveau des entités

Jusqu’à devenir infecté

 

De mépris de détestation

Mettant tant d’horreur en action

Les traditionnels vêtements

Sont les vecteurs des sentiments

 

Amenant à se distinguer

Des personnes qu’on va reléguer

Dans les bas-fonds de l’être humain

Dans un futur sans lendemain

 

Puisse les naissances futures

Devenir les points de suture

Réunissant différends bords

Des êtres qui de prime abord

 

Représentent la plaie profonde

D’un racisme qui las se fonde

Sur les inepties enseignées

Par les “saints” ayant fait saigner

 

Des victimes sur les autels

De flagorneries mortelles

Puissent les races se marier

Entre elles et ainsi charrier

 

La bienveillante tolérance

Qui recouvriraient les souffrances

Ce n’est que par le métissage

Que les hommes deviendront sages

 

Fruits et légumes métissés

Sont par les palais encensés

Le croisement rend savoureux

Rend aussi les hommes plus preux

 

Ne formant qu’une seule race

L’humanité perdra la trace

De tant et tant de préjugés

Ayant des conflits engrangés

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David Frenkel

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Je me suis un jour juré de faire cohabiter sur une feuille blanche le verbe et son sujet. Le sujet se rebiffe souvent lorsque le verbe brasse du vent. Vers l’âge de cinquante-six ans, ma plume trépigna d’impatience, elle désirait voir si les deux, après entente et plus, enfanteraient en direct et en toutes circonstances un complément. Je la pris par la main et la promenai le long de mes pages, et en rebroussant souvent chemin. Le front en sueur, elle aperçut après des heures de marche le nouveau-né, la prose d’un écrivain que la vie avait malmené.

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