Il me souvient de cette fragrance
Parfum fleuri à l’arôme courtois
Qui a déshabillé les apparences
Ce n’était pas rien ce peu de toi
Il me reste l’ombre de ton sourire
Qui a laissé à mon regard pantois
Mille dessins de desseins décrire
Ce n’était pas rien ce peu de toi
Je me rappelle aussi un petit geste
Pour chasser quelque épi discourtois
Voulant me dérober ton œil modeste
Ce n’était pas rien ce peu de toi
Je repense souvent à ta démarche
Souple et féline quand dessous mon toit
Tu as fait chanter chacune des marches
Ce n’était pas rien car c’était toi
© Christian Satgé – janvier 2020
Obsédé textuel & rimeur solidaire, (af)fabuliste à césure… voire plus tard, je rêve de donner du sens aux sons comme des sons aux sens. « Méchant écriveur de lignes inégales », je stance, en effet et pour toute cause, à tout propos, essayant de trouver un équilibre entre "le beau", "le bon" et "le bien", en attendant la cata'strophe finale. Plus "humeuriste" qu'humoriste, pas vraiment poétiquement correct, j'ai vu le jour dans la « ville rosse » deux ans avant que Cl. Nougaro ne l'(en)chante. Après avoir roulé ma bosse plus que carrosse, je vis caché dans ce muscle frontalier de bien des lieux que l'on nomme Pyrénées où l'on ne trouve pire aîné que montagnard.
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Bravo et merci, Christian, pour ce merveilleux partage !
Merci Brahim pour votre regard plein d’indulgence…
Un poème plein de délicatesse. Joli joli
Merci à vous de l’avoir goûté… C’est vous qui lui donnez sa saveur.