Il fallait que j’insiste sur la nature noire dans son châle puant de haine. sale garnement je ne pouvais pas lui laisser le dernier mot bien que mon esprit chavirait déjà dans les limbes profondes tel un morpion des profondis. tristesse fane – le sourire revient la vie est vieille plus que la mort qui peut le nier qui peut le dire L’éternité j’en suis certainement le dernier sûr est un labeur qui est le seul à me paraitre comme je perçois mon présent. je n’ai pas beaucoup de savoir mais je sais que l’oisiveté est une grande femme adorable et magnifique mais elle s’ennuie de tout très vite et laisse mourir l’âme parce que la vie est beaucoup plus importante à ces yeux, la vie d’ivrogne comme de riches propriétaire vivant de leurs rentes. moi je vogue dans les eaux saumâtres de l’oubli de soi dans les derniers rempart de l’humaine faiblesse des gens malades. puis-je encore aimer? je me le demande sincèrement et ici et si c’est encore possible d’aimer alors qui dois-je aimer sinon moi-même déjà pour apparaitre dans mon malaise une sorte de monstre redoutable capable de venir à bout d’une troupe de doute et d’influences sinistres. Il fallait que je le sache alors je l’ai rendu publique comme une peinture nue de la déchéance même atroce et violente Vous regardez des corps d’enfant morts au journal, ne venait pas me vendre votre pudeur et rendre mon exhibition sordide elle est dans l’air du temps.
Je suis une tombe ouverte
Je suis un troubadour fantasque
Dans les prairies vertes et lumineuses
D’une vision grandiose de l’errance
Je ne pouvais connaitre cet endroit
Sans me perdre dans la vie des gens
Et devenir une ombre sur la photographie
D’une famille bourgeoise fatiguée
Je suis un enfant du siècle dernier
Un vieillard pour les joueurs de jeu
Je suis un luthier de la lune
Je travaille à accorder les étoiles entre elles
Je suis le festin nu d’un toxicomane rond
Qui ventre sa douleur et admet sa servitude
Comme une sorte de libération du centre névralgique
De la conscience et de l’atome je suis “Einstein”
Je suis le serpent funambule autour de la croix
Et je tiens dans ma gueule le soleil de la tête d’un homme
Je suis parti dans les hauteurs d’un vertige vertigo
Comme je suis heureux de te revoir tu ne me croira pas
Je suis un autre amour, un autre ami un autre genre d’homme
Je suis parfaitement sur que je déraisonne mais je suis ainsi
Amoureux fou et je suis oh je suis poète comment le lui dire
Sinon en écoutant fondre sur moi sa caresse redoutable chasseresse
je suis maudit elle ressemble à ma vie dites moi que je suis fou
A lier a pendre a tuer a crever sur place dans une autre peau
Et sa robe légère et son sourire amusé et ses yeux qui me ravissent
Je suis tombé immédiatement sous le charme mais s’était je crois un sortilège
Peut-on l’aimer ? puis-je encore aimer? je sais qu’elle s’en moque
Non qu’elle ignore l’immensité du vide qui s’est invité chez moi
Je suis là perdu dans mes récifs et mes contrariétés ravi de l’être
Comme ci le monde avait un sens caché un sens là à ce moment de ma vie.