Tranchée
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A l’encre noire du rêve
S’épuisent les lendemains
Aux cris de la relève
Se dénouent leurs mains
Et les nuits qui s’achèvent
Sur les jours lointains
Obstinément enlèvent
Aux songes des matins
La beauté bien trop brève
Des espoirs incertains
Et l’ombre noire les crève
Achève leurs destins
Quand l’obus qui s’élève
Tombant sur leur chemin
Des dames aux amours brèves
Et labourant leurs seins
Des mots qui sont leur sève
Hache le parchemin.
Je confirme, très joli
oui ,joli
Très joli poème. Merci