Vers toi j’avancerai sans connaître demain
Quête des nuits rubis, des aubes sentinelles.
Vers toi je marcherai ô mirage lointain
Vivre les secondes des années éternelles.
Pour toi je braverai la colère des Dieux,
Sur la mer déchainée, au froid des temps morsures.
Pour toi je partirai cueillir les jours heureux,
Sur les chemins de joie aux brillances parures.
A toi je donnerai ma parole serment,
Sous la lune nacrée des matins allégresse.
A toi je passerai l’anneau d’or sacrement,
Présent de nos futurs, éternité tendresse.
Avec toi je saurai les extases bonheur,
Fragrance vanille des instants de lumière.
Avec toi j’oserai les audaces pudeur
Clair-obscur des désirs, tentation frontière.
Près de toi j’aimerai en gentil troubadour,
Aux gestes romances cantilènes pétales.
Près de toi je serai ce doux bouquet d’amour
Devant toi prosterné, mille couleurs royales !
Contre toi j’entendrai la balade des mots,
Rimes inachevées aux parfums de l’aurore.
Contre toi j’écrirai le doux chant des grelots
Notes de musique, symphonie de l’encore !
Sans toi je subirai la bourrasque des vents,
A l’horizon voilée des passés plénitudes
Sans toi, je connaîtrai les chagrins, les tourments
Des délices perdus aux déserts solitudes.

Les poèmes sont cent, ils sont mille, ils sont uniques. Ils sont de toutes les cultures, de toutes les civilisations. Ils sont odes, ils sont sonnets, ils sont ballades. Ils sont vers, ils sont rimes, ils sont proses. Ils sont le moi, ils sont l’émoi. Ils chantent l’amour, ils disent nos peines, ils décrivent nos joies. Ils ont la force de nos certitudes, ils accompagnent nos doutes. Ils sont ceux de l’enfance, ils traversent le temps, car ils sont le temps. Ils ont la pudeur de la plume, la force d’un battement d’ailes. Ils sont ceux qui restent, ils prennent la couleur de l’encre sur le papier, sombres clairs, multicolores.
Alors ces quelques mots pour la souffrance de les écrire, pour le bonheur de les dire, pour la joie de les partager.
Des quelques poésies de mon adolescence retrouvées dans un cahier aux pages jaunies, d’un diplôme jadis gagné à un concours à mes presque soixante ans, il se sera passé un long moment de silence, une absence que le vide du temps ne saurait combler. Je crois avoir fait de ma vie, une vie simple et belle avec ceux que j’aime. Pendant ces quelques décennies, les mots sont restés au plus profond de moi.
Aurai-je la force de les dire, saurai-je être persévérant pour les écrire ? Et vous, les écouterez-vous ? Peut-être aujourd’hui, peut-être demain, peut-être maintenant, qui sait….
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Une déclaration et un engagement qui ne peuvent laisser de marbre un cœur couvert de fleurs ! Merci pour ce partage poétique absolument magnifique !
Beau bouquet de sentiments tendu avec amour.