Terreur nocturne
Tu marches comme on danse tu ignores la prudence
Tu refuses la violence elle est belle ta confiance.
Tu as beaucoup dansé, boire ! tu as évité…
C’était une belle soirée tu t’e bien amusée.
Tu marches dans la nuit, là-haut la lune luit
Tu sens, quelqu’un te suit d’abord tu en souris,
Mais les pas s’accélèrent tu ne sais pas quoi faire
Dans cette impasse austère tu cherches un réverbère.
Mais dans cette nuit noire comment apercevoir
Qui foule le trottoir ta peur tu peux y croire,
Quand tu l’entends courir, toi tu te sens pâlir
Désormais tu veux fuir et s’il voulait te nuire ?
C’est une cavalcade, tu remontes la rocade
Ton cœur bat la chamade tu paniques à ce stade,
Tu voudrais bien crier, car il t’a rattrapé
Mais toutes tes pensées se sont évaporées.
Ta peur est une faille dont profite la canaille
C’est là que tout déraille tu es prise en tenaille,
Ils te retiennent à deux et toi qu’est-ce que tu peux
Toi, sans force à ce jeu tu subis et Adieu.
Et au petit matin, on te retrouve sans rien
Ton corps sur un chemin avec tes yeux éteints,
Et de ces pires outrages s on voit sur ton visage
Quel terrible engrenage a cassé ton voyage ?
Régina Augusto Auteure.
Texte protégé.
Nombre de Vues:
Un vrai thriller en quelques mots, et quels mots ! Quel talent pour rendre hommage a ces milliers de victimes de la violence “ordinaire” dont sont victime les femmes et dont souvent on ne parle pas. Sauf quand l’assassin va au bout de son crime. Merci Regina de nous les rappeler.