Tant de mort en une mort
Tant de perte en une perte
Tant de deuil en un deuil
Tant d’au revoir en un au revoir.
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©️LMA, 13/05/25

Lucienne Maville-Anku (808)
"C'est en écrivant que j'apprends à écrire."
Je suis originaire de la Martinique, une des charmantes petites iles de la Caraïbe, et vis au Royaume-Uni.
J'écris depuis de nombreuses années, et ce sont les autres, dans un premier temps, qui par leurs nombreux encouragements et appréciations a la lecture de mes textes m'ont aidée à prendre conscience que j'avais des talents à valoriser.
Ce désir d'écrire et de mieux écrire qui niche en moi depuis l'âge de 15 ans n'a jamais cessé d'aller croissant. Aussi, j’expérimente que c'est le fer qui aiguise le fer, et que plus j'écris, plus je désire écrire, et apprends de la sorte à écrire en autodidacte, par le soupir, par le désir, comme un feu qui s'attise.
La Poésie elle-même m'enseigne, j'apprends d'elle et découvre plus de sa beauté et sa diversité en lisant et en appréciant ce que d'autres écrivent et expriment, notamment sur cette plateforme, terrain de partage et d'expérimentations où foisonnent tant de talents qui m'émerveillent. C'est une vraie galerie d'arts uniques.
J'écris et développe cet art d'écrire en cultivant ma relation avec la Poésie, 'bon pédagogue’ qui m'instruit et m'éduque, et l'écriture elle-même qui comporte aussi des vertus thérapeutiques contribue à mon développement personnel. Cependant, j'ai souvent désiré participer à des programmes de formation pour parfaire mes talents et la stylistique.
J'ai compilé déjà plusieurs recueils de textes poétiques que je souhaite "dé-confiner" pour les mettre à profit, partant du principe que ce que l'on partage, on le gagne, et ce que l'on garde, l'épargnant à l'excès, on le perd.
Bref mais puissant !
A nouveau bravo Lucienne…
R.G.
Une belle pensée circulaire à la René Morin qui serait tombé dans la marmite de poésie !
La perte que l’on expérimente n’est jamais en soi isolée.
Celui ou celle qui pleure le départ de son père, de sa mère,de son frère ou de sa sœur,
ou de quelque ‘précieux’ objets, entame le deuil douloureux d’une relation qui
n’est plus et ne sera ce que celle-ci fut, avec tant d’autres implications.
Il n’est pas toujours si évident que cela de dire “au-revoir”, quelque fût l’intensité de cette relation.
Peut-être ne parle-t-on pas suffisamment de ces deuils secondaires, et/ou même tertiaires…etc (dont on peut ne pas être non plus soi-même forcément conscients) qui rendent le processus ou cheminement du deuil et de la ‘guérison’ bien difficile.
C’est un peu et entre autres cette pensée que j’exprime par ce court texte.