L’ânier sans condescendance – Christian Satgé

      Petite fable affable   Le Roger est tourneboulé : son seul fils, N’aime pas sa ferme, riche de maïs, Ni les durs travaux des champs, pourquoi le nier. Il s’en ouvre à son père, qui fut ânier, Homme des plus sages qui l’a fait prospère. L’Ancien qui vit sous son toit toujours … Lire plus

Et puis parut le paon… – Christian Satgé

Petite fable affable Le poulailler est gagné Par la nostalgie. On pense Chez les oies, jabot et panse, Qu’avant les enfants daignaient Les saluer. « Politesse Est, aujourd’hui, mort-née ! » Le coq qui est leur altesse reprend : « Tête couronnée Ou pas, ici, plus personne Ne respecte son voisin ! – On parle … Lire plus

L’amour des nôtres – Anne Cailloux

                  Un vent iodé griffe ma mémoire. Je marche, je crapahute par les petits sentiers sur les pas de mon père : -“dit papa, elle est loin la maison ?” Mon père me grimpe sur ses épaules, nous sommes les Rois du monde.. J’ai cinq ans.   Des … Lire plus

Mémoires, pages 60 à 62 / 311 – Dominique Capo

Les deux fils de nos arrière-petits-cousins nous ont souvent emboîté le pas. Ils nous rejoignaient dans la cour de leur maisonnée. Nous dévalions ensuite la rue principale dans un sens ou dans l’autre. Car ma mère aimait nous concocter des itinéraires détournés. Nous avons à des dizaines d’occasions emprunté le sentier goudronné bordant les parcelles … Lire plus

Mémoires, pages 57 à 60 / 311, – Dominique Capo

Quoiqu’il en soit, ma mère est infatigable. Elle a une énergie incroyable. C’est pour ça que, très vite, quand nous avons passé nos Étés et nos Hivers dans le Doubs, elle aussi nous a emmené en promenade. Son chien boxer en laisse, mon frère à nos cotés, elle nous conduisait chez nos arrière-petits-cousins. Nous avons … Lire plus

Mémoires, pages 54 à 56 / 311 – Dominique Capo

Ainsi, la route désertant la localité où nous allions chercher le pain frôlait ses vestiges. D’un coté, se trouvait un calvaire religieux. Composé de douze stations relatant les épisodes de la montée du Christ jusqu’au Golgotha, il aboutissait aux premières hautes ramures rocheuses des bois. De l’autre coté, le décor était le même, sauf que … Lire plus

Mémoires, pages 52 à 54 / 311, – Dominique Capo

D’autant que mes arrières grands-parents ou mes grands-parents ont eu une nette tendance à s’isoler. Quand ils demeuraient au sein de notre propriété familiale, si ce n’est pour aller faire leurs courses, ils ne se mêlaient pas aux affaires du pays. Que ce soient les fêtes du 14 Juillet, les commémorations du 11 Novembre, les … Lire plus

Mémoires, pages 50 à 52 / 311 – Dominique Capo

Durant ces années là, mes grands-parents n’ont passé que quelques semaines par an au sein de notre demeure familiale. Le reste du temps, ils ont logé en proche banlieue parisienne, dans une maison qu’ils ont fait construire à leur retour d’Afrique. Le siège de leur entreprise – où ils étaient la plus grande partie de … Lire plus

Mémoires, pages 48 à 50 / 311, par Dominique Capo

Souvent, à la saison froide, mon arrière grand-père nous préparait des gaufres pour quatre heures. Je le revois encore, penché au-dessus de sa cuisinière à gaz le couvercle refermé. S’activant autour de son gaufrier antique, moi et ma sœur – mon cadet ne les a pratiquement pas connu – assis à la table de la … Lire plus

Mémoires, pages 46 à 48 / 311, par Dominique Capo

Ma grand-mère est une nostalgique de ses « Années Africaines ». Autant, j’ai l’impression que mon grand-père a souffert de son retour en France, mais a à peu près fini par réussir à tourner la page, autant ma grand-mère ne l’a pas réellement accepté. C’est pour cette raison – entre autres – qu’elle ne s’est pas véritablement … Lire plus

Mémoires, pages 44 à 46 / 311, par Dominique Capo

Jusqu’à présent, j’ai relaté quelques uns des épisodes les plus marquants m’ayant amené à connaître l’univers des livres dont vous êtes le héros. Dans un autre registre, attardons nous sur un lieu qui m’est particulièrement cher. Certes, les livres dont vous êtes le héros ont eu un rôle déterminant sur ma Destinée. Mais d’autres faits, … Lire plus

Mémoires, pages 42 à 44 / 311, par Dominique Capo

C’est d’ailleurs pour cette raison que le jour où je lui ai menti pour qu’elle me donne un billet de cent francs – une somme non négligeable en 1986 ou 1987 -, je n’étais pas fier. C’était quelques semaines après la rentrée scolaire. Il pleuvait averse. Et comme d’habitude, le jour précédent, je m’étais rendu … Lire plus

Mémoires, pages 40 à 42 / 311, par Dominique Capo

La seconde librairie que j’ai visité, j’y avais davantage mes habitudes que celle où ma mère m’a offert ma première boite de l’œil Noir. Elle se situait non loin de l’arrêt de bus proche du lycée. Mais je devais longer plusieurs avenues avant d’y arriver. Je m’y rendais une fois par semaine. Puis, je me … Lire plus

Mémoires, pages 38 à 40 / 311, par Dominique Capo

De fait, je quittais la maison aux alentours de 7h30 le matin. Je rejoignais l’arrêt du car. A l’horaire prévu, j’y montais. Je m’y installais pour environ une demi-heure de trajet. Généralement, j’y écoutais de la musique sur mon walkman que J’avais enregistré. C’était très artisanal, j’en conviens. Les cassettes étaient parsemées de grésillements et … Lire plus

Mémoires, pages 37 à 38 / 311, par Dominique Capo

Progressivement donc, j’ai débuté leur collection. Ça a été ma première, pas ma dernière bien que je ne le sache pas encore. . Non, à ce moment là, le plus important pour moi était de m’en procurer le maximum. Et au fil des mois et des deux ou trois années ultérieures donc – entre 1985 … Lire plus

Mémoires, pages 35 à 37 / 311, par Dominique Capo

Il existe, au cours de sa vie, de rares périodes de pure félicité que rien ni quiconque ne vient entacher. Bien que les années 2002 – 2004 aient été parsemées de drames et de profonds déchirements dans ma famille – une fois encore, rien que pour les relater, il me faudrait y consacrer un long … Lire plus

Mémoires, pages 31 à 32 / 311, par Dominique Capo

L’enfant que j’étais a été terriblement frustré. Il était exceptionnel que je ne revienne sans rien chez nous. Cela peux ressembler à un caprice de gamin. C’en était effectivement un ; je ne le nie pas. Mais en rédigeant cette Chronique, mon intention est de montrer la réalité telle que je la vivais tout le long … Lire plus