Sonnet
Sur ton front têtu, religion inanimée
La nuit souveraine, prudemment glisse
De l’amour chant, tu vis, azur de Mallarmé
Ma gourde dépouillée d’un vin de Galice
Oh ! Rêveur que révulse ce geste mimé
La poche trouée, ici, mendie l’avarice,
Un orphelin de l’hégémonie consommée
Du soleil guette la terrifiante police !
Que ma bouche saigne du baiser mortel
L’extase se brise contre le verre
Dans la nue tiédeur de la dentelle
Mon corps subit un éprouvant calvaire
Mélancolique, le vin muet courtise
Une ivresse, graduellement conquise !
***
©George Cambon
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Bravos à vous pour cet échange poétique
merci beaucoup
oliver
merci pour votre commentaire , amitiés