La cheminée chante… Flammes réchauffent mon coeur !
Dehors, le vent joueur disperse le reste des feuilles.
Mon esprit s’envole, plus de minutes, ni d’heures
Le temps n’a pas d’emprise, l’été enfuie est en deuil.
La pendule cristalline, sonne dans un cri de bonheur
Je monte le plaid rouge qui me recouvre, petit paradis !
Soudain, un frisson, un immense émoi, m’effleurent
Un goût, une odeur s’imposent, images à peine vieillies.
Je les avais oubliés dans le tiroir profond des souvenirs.
Dans ma bouche, le goût délicieux de sucre et d’amer
Les joues roses des bambins, insouciants de leur devenir
Le rire de mon père, les grands yeux verts de ma mère.
Combien gourmande des déco., des cadeaux, et… des crottes
Celles qui fondaient sur la langue, laissant une douceur infinie
J’attendais le Père Noël, pauvre vieillard ployant sous sa hotte
Ma sagesse n’avait de prix, que sa venue, mes parent me l’ont dit
Pour celà il me fallait dormir, oublier un instant cet évènement.
Rêves de sapin, de soulier empli du cadeau doré, enrubanné
Douce présence au pays des songes, des lutins, des petits enfants
Il était tendre ce temps, d’innocence, de certitudes, de tendres années.
La cheminée chante… Flammes réchauffent mon coeur
Rangent tes souvenirs. Ce sont tes jours qui s’effeuillent.
Combien de temps encore, Combien de jours ? D’heures ??
Mes enfants ont grandi, sont partis, mon coeur est en deuil
Harmonie de la vie
Illusion du bonheur
Vacarme des souvenirs
Embellie des sentiments
Rêves d’hiver au manteau blanc.
Anouk
Merci pour ce beau partage poétique Kannick !
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Bien à vous,
Alain