Souffrances
Je ne connais de pires instants, que la souffrance et l’abandon,
D’un corps inconnu, en partance vers de sombres horizons
Subissant impuissant, l’imparable compte à rebours
Du sablier coulant, m’offrant la certitude d’un non-retour.
Il n’est pas légitime de penser finir ici mon parcours
Et laisser avec un goût d’inachevé la tournure du destin
Quand bien même restent les actes d’amour
A délivrer, sans retenue à tous ceux qui sont miens
Mais que puis-je de mieux espérer ?
Que l’incompréhension de ce cynique poison
Déjouant le dénouement d’un départ prématuré
Qui fait de ton existence un avenir sans projections
Seul à moi reste le choix d’en inverser la tendance
Si ma volonté est plus forte que mon état au plus profond
Que de lâchement tirer sa révérence
Et battre en retraite en négligeant la confrontation
Nul ne pourra comprendre mon ressenti réèl
Et ne l’espère à défaut pour personne
Puisses n’être que le pur fruit de l’imagination personnelle
Que chaque partie de mon être dans lesquelles il résone
si, bien sûr on peut comprendre et ressentir tous vos maux par vos mots , quand on connait cette sale maladie dans sa propre existence .
Pensées Parkinsoniennes
Que dire après vous avoir lu? Rien… Silencieusement admirer votre courage
Laurent moi aussi je suis difficilement audible à cause de ma pathologie malgré de nombreuses séances d’orthophonie après un grave A V C ! Cette souffrance je la ressens elle est si bien formulée dans vos écrits ! Que celle-ci vous quitte aujourd’hui pour retrouver du soleil dans votre cœur !Bonne journée Colette