Je m’en vais en ville vieillissant
sous les assauts de la pluie saillante
Invisible, lourd et vacillant
Dans la tempête qui me tourmente
Mes deux pieds traînent comme souvent
Quand plus grand chose ne me passionne
Et je deviens fou comme un savant
Quand de ce monde je me questionne
Mou, imbibé, inondé mon cœur
Las et ivre comme mon visage
Ou coulent ces perles de liqueur
Dessinant l’aube d’un flou paysage
Dans ce voile brumeux de vapeur
Je me désunis avec tristesse
Et je crois nager dans le bonheur
Mais je suis noyé dans mon ivresse
Salomon Alunee
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Très beau poème ! Merci
Magnifique, J’aime beaucoup.
Une fort belle entrée en matière… Bravo et merci pour ce partage.