Roses d’outremer Laurelise Chalzib
Multicolores, s’élevant vives sur leur tige
Jaunes, mauves, fuschia, blanches
Les corolles se détachent au ponant
Chacune est une hespéride qui avant la nuit
Resplendit.
Coquillage aux rumeurs d’océan
Il s’ouvre et livre des promesses
Pourpres, roses pâles, bordeaux foncé
Les fleurs tremblent au son des zéphyrs
Elles font jouer l’écho des longs silences
Le couchant est leur écrin.
Roses trémières sur la carrière du jadis
Là des rires, cavalcades et sauts d’obstacles
Grand carrousel improvisé de l’insouciance
Roses extrêmes d’un monde oriental
Allant vers l’océan, en direction de l’ouest
Passe-roses sans épines, qui ne piquent
Roses du passé, des pas de vie, passantes
Parties , leurs beaux pétales déployés
Côtoyer d’autres visibles, d’autres parlants
Restent
Le ponant , les outremers et la carrière.
Fixée à sa tige ondulante
La fleur n’erre point
La rose de la trêve, rêve
A d’autres aubes, d’autres couchants
Et va naissante.
Je recueillerai les graines
Pour qu’à l’abri de l’hiver
Leurs semances soufflent des fleurs nouvelles
A l’appel du printemps.
C très bien écrit , agréable comme toujours
Ravi de vous revoir (caroussel ou carrousel )
Merci
Oliver
Zut pour caRRousel vous avez raison ! J’aimerais corriger mais je ne suis pas sûre d’y arriver . Bon les fautes sont comme de petits actes manqués . Pourtant foi de zéphyrs je ne manque pas d’R …….Merci pour votre gentil retour.