Je t’ai aperçu ce jour-là
assis là-bas sous un ombrage.
La lumière déclinait et la mer
chatoyait sur le sable lissé par les flots.
M’as-tu reconnue qui m’éloignais
dans l’amplitude que le soir
pose lentement sur les choses ?
Quel événement t’a mené ici
près de ma pensée et de mon souffle,
quel hasard a voulu que se croisent nos regards
troublés d’être soudain si proches
comme le sont les vagues qui s’épousent
et ont chacune leur solitude.
Ainsi étions-nous à portée de voix et de coeur
mais étrangers par l’ordonnance de nos vies.
Armelle Barguillet Hauteloire
(Poème inédit – septembre 2018
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J’ai aimé cette image de la mer et des vagues qui s’épousent et restent dans la solitude malgré tout. Très beau poème. Merci pour votre partage.
Merci Hubert.