“Quelques épisodes de ma vie.” (21ème partie, re suite) – Odile Stonham

Pour ce qui est enfin du sport et de la gymnastique, c’était plutôt moyen. Autant j’aimais beaucoup courir les courtes distances comme celle du 60 mètres, voire avec les haies et celle de 100 m  avec le fameux témoin, autant je n’aimais pas du tout le cross. Comme on m’avait découvert un souffle au coeur lors d’une visite médicale et qu’un cardiologue m’avait dit de ne pas faire de compétition, je prenais donc mon temps quand il fallait effectuer cette fameuse course à pied. Quand j’écris que je prenais mon temps, c’est beaucoup dire. Disons que, contrairement à des copains qui aimaient ça et des copines qui avaient des pointes de côté, je m’arrêtais souvent car j’étais essoufflée.

Ce qu’un professeur d’EPS n’approuvait pas à l’époque, du moins avant qu’il sache pourquoi j’agissais ainsi. Sans me faire mal, il me donnait alors des coups de pied aux fesses en me disant de ne pas m’arrêter, de continuer de courir. De nature entêtée, et je le suis toujours à bientôt soixante-cinq ans, je ne lui obéissais pas. Pour être plus claire, je n’en faisais qu’à ma tête jusqu’au jour où je lui ai enfin dit pourquoi je ne courais pas comme il aurait voulu. Cela a marché car à partir de là, il m’a fichu la paix !

Par contre, il n’en a pas été de même pour tout ce qui était barres parallèles, asymétriques ainsi que pour les abdominaux. Je n’ai jamais aimé ces trois disciplines. Pour les deux premières, je n’avais pas de force dans les bras et je ne l’ai toujours pas. Pour la troisième, je détestais en faire. Tout simplement.

A y réfléchir, j’aurais dû en faire. Cela aurait renforcé ma sangle abdominale. Mais là, au lieu de nous en dire les bienfaits à mes amies et moi, il préférait nous ignorer et nous en profitions. Je me dis souvent en pensant à ça que si j’avais eu une femme professeure de sport, les choses auraient été peut-être différentes. Elle aurait sûrement motivé les filles que nous étions en nous garantissant un ventre plat pour l’avenir.

Mais cela n’a pas été le cas. Je n’ai eu que des professeurs d’EPS masculins durant toute ma scolarité au collège.

J’ai écrit au début de ce texte, rempli de souvenirs d’écolière, que j’avais peu de matières préférées. La géographie ainsi que la géologie et les sciences naturelles ne m’ont jamais vraiment emballées. Pour ce qui est de cette dernière, je me souviens qu’un jour nous devions étudier le ver solitaire. Le ténia !

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Odile Stonham

Odile Stonham (215)

Bonjour,
Je m'appelle Odile et j'ai soixante-et-un ans. Je vis en Normandie, particulièrement dans le Calvados. Je suis mariée et j'ai deux grands enfants dont l'un m'a donné la joie d'être grand-mère de deux petits bonshommes : Ethan et Alexander.
J'ai commencé à écrire des poèmes à l'âge de seize ans et cela m'a beaucoup plu. Puis, petit à petit, j'ai continué à en faire. Etant sentimentale de nature, cela y a peut-être contribué. je ne sais pas. Mes sujets sont variés. Je les prends comme ils me viennent.

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