Quand l’art s’enchaîne – Aldrick Le Mat

Lorsque d’un choix naturel, l’hirondelle,

À pleine voix sur un chêne vieilli,

Entame sa plus belle mélodie.

Les notes en vie, d’un parfait décibel

Enchantait la passante, dont l’oreille

Applaudit chaque son qui l’émerveille.

Ayant pris place sous le récital

Léger fut le tissu qu’elle vêtue

Quand de timides branches à bord floral

Tombait la rosée sur sa nuque à nu.

Au loin, aguerri de morosité

La moindre sonorité gravit

Les airs avec cette virtuosité

Que naguère les autres colibris

En parcimonie glissaient les gouttes

D’une symphonie aux mille écoutes

Et sans nul doute elle délecte ce

 Que l’hirondelle émise de son bec.

Aldrick M.

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