Souvent, pensant à tort
Nous haïssons l’absence
Que les êtres soient morts
Ou partis en vacances
C’est grâce à elle pourtant
Que nous les revoyons
Parfois dans le silence
Et souvent en parlant
L’absence les valorise
Rappelle leurs qualités
Elle nous autorise
À en profiter
L’occasion de rêver
De les revoir présents
Plaisirs inachevés
Un peu comme un roman
Je reste à ton écoute
Ouvre-moi ton cœur
La vie est tellement courte
Amassons ses saveurs
Brahim B.
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Très joli poème, Brahim, sur ce thème de l’absence et aussi émouvant. Je pense en écrivant ces mots à tous ceux qui sont partis vers un monde meilleur, humains et animaux de compagnie… et ceux qui sont encore là mais qui par leur indifférence envers mon mari, mes deux fils et moi-même sont absents de notre vie depuis de longues années. Des deux côtés de cette absence, la souffrance est la même…
Je partage ton point de vue, Odile, sauf que, parfois, ne plus se souvenir de certains individus méprisables, n’est pas une grosse perte ! J’allais dire : “bon débarras” ! Merci pour ton commentaire plein de bon sens !
Merci pour ton retour plein de philosophie Brahim. Tu as raison : je vais mettre de côté (et pour de bon) certaines personnes. Elles ne font pas signe de vie ? Je leur renvoie la pareille. C’est dit.