Sais-tu ma fille que ta présence chère
Posait des voiles d’or et d’azur
Sur tout ce qui m’entourait, et de plus cher
Tu m’a quitté, au jour le plus dur,
Au loin, tu as tout emporté, ma vie, mes illusions,
La nuit m’enveloppa, mis en veille mes passions,
Au jardin, les belles fleurs se fanèrent …
Dans l’attente que ton coeur pour moi soit différent.
Depuis ne chante plus l’hirondelle du matin,
L’heure s’est arrêté au mur de la cuisine,
Au jardin, le soleil déserte la capucine,
Sans toi, ma fille, il n’y a plus de festin.
Ta présence manque à la maison entière,
Partout ton ombre flotte sous la feuillée,
Tes jouets préférés trainent encore parterre,
Là où tu venais et tu aimais t’amuser.
Je t’attendais, tu es pas venue décorer le gâteau
En mêlant notre tendresse, nos rires et nos chants,
En nous embrassant aussi fort qu’avant …
Je n’entends que l’écho de la sirène du bateau.
Merci pour ce partage poétique Astride !
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Bonne continuation et au plaisir.
Bien à vous,
Alain :)