Pour mon ultime voyage.
Grave est le monde dans ses entraves
Grave est le monde quand il s’enclave.
L’homme s’emprisonne
Et quand l’horloge sonne
Il s’étonne!
Il n’a vécu qu’un long mirage
La cloche retentit
Et il n’a rien compris
Au sens de son voyage.
A longueur de temps, il s’enlise.
Le matériel a sur lui trop d’emprise.
Sa conscience est rompue
Par trop de superflu.
Se détacher de tout, Dieu, serait-ce possible?
Du jour au lendemain, tendre vers l’inaccessible…
Qui nous soulage, puisqu’il rend sage
Tant ses chimères sont légères…
Ne plus se sentir prisonnier
De tout c’que l’on veut posséder
Puisque rien ne nous appartient
Puisque nous jetons l’ancre en vain.
Même si ça me fait mal
Même si en moi le doute s’installe
Arrache-moi de cette terre
Propulse-moi dans le mystère
De l’univers…, des années lumière
Qu’en vol éclate mon image
Mais que survive à ce voyage
Mon âme dévoilée
Libérée de sa fièvre
Et que mon esprit éthéré
Enfin…, enfin s’élève…
Arrivée dans l’ailleurs
Pour un autre meilleur…
Je veux renaître à l’essentiel
A la source de l’intemporel…
Pour l’ultime voyage
Afin de mieux jouir de ses beaux paysages
Ne nous encombrons pas de futiles bagages…
@Marie Sylabe. 12/03/2015
je vais publié prochainement un poème qui dressera un tableau sur ce que je crois percevoir dans ce nouveau monde.je vous tiendrai informé.
je vous suis dans ce beaux et long voyage vers l’inaccessible,le beau,l’éternel.
merci Hamza… Oui, c’est un voyage vers l’inconnu…! mais que l’on a l’impression parfois de percevoir…