Au soleil de midi où j’ai fermé les yeux
A l’abri de regards, dans ma retraite sûre,
J’ai rêvé de départs vers une onde plus pure,
Là où vogue la voile au milieu des flots bleus.
J’ai rêvé l’immortelle et douce nonchalance,
La tête sur ton bras ou bien contre ton sein,
Tes doigts dans mes cheveux, chantant dans le matin
Quelques airs oubliés d’une antique romance !
J’ai suivi le sentier qui mène où l’on festoie,
Où mon rêve a trouvé son aboutissement ;
Baiser, c’était hier et c’est si loin pourtant ;
Larmes de désespoir et puis larmes de joie !
Un jour, un mois, un an, ou bien quelques secondes ;
Mon baiser fut d’hier et voilà qu’aujourd’hui,
Je murmure ton nom tout au fond de ma nuit,
Où les jours, loin de toi, tour à tour, se confondent.
Demain, l’aurore neuve embrasera l’azur
Et toi, tu seras là, inondant mon silence,
Parmi les ombres nues, pleurant de ton absence ;
Aurore, clarté douce au fond du ciel obscur !
Déjà, je vais vers toi et je te tends la main,
Ma lèvre à ta bouche où, sans fin, elle se pose,
Toi, comme un soleil d’or, comme une apothéose,
Ma force, ma vie, toi qui seras là demain !

L’écriture et le bricolage ont toujours été mes passe-temps favoris. N’étant plus apte pour le deuxième, je me contente du premier ! Que ce soit dans le genre du roman ou de la poésie.
J’ai commencé la poésie vers mes quinze ans mais je ne sais pas ce qu’est devenu le cahier de l’époque ! A vingt ans, je me suis lancé dans un roman mais l’édition d’un premier roman est chose difficile. J’ai trouvé un éditeur qui m’a arnaqué comme au coin d’un bois. J’ai payé et il n’a pas vendu un seul exemplaire ! Je les ai récupérés et, suite à une bonne critique des «Nouvelles de Versailles» auxquelles j’avais envoyé un exemplaire, j’en ai vendu environ 150 par les libraires de ma ville et, surtout, du porte à porte. Puis j’ai été pris par mon travail. De plus, l’édition d’un roman est problématique et chère !!!!, Dans la trentaine, je suis revenu à la poésie en tombant sur un site de poésie sur lequel je suis venu et où j’ai découvert que la poésie n’était pas simplement des pieds ! Une professeure qui est sur ce site mais que je ne nommerai pas par discrétion lui laissant ce soin si elle le désire, m’a appris la prosodie. J’en suis donc arrivé à écrire sans doute assez bien cette fois, puisque cela m’apporte quelques satisfactions, certes presque uniquement personnelles, en ayant déjà eu plusieurs prix même si très peu entraînent une manne financière. Mais l’un a quand même consisté en l’édition du recueil en compétition, alors…
Je pratique plutôt le classique même si je fais parfois de la poésie libérée, c’est suivant l’inspiration du moment. J’accepte volontiers les critiques à condition qu’elles soient constructives. Il faut toujours chercher à progresser, alors… Donc, n’hésitez pas, si vous voyez une bizarrerie quelque part, à me la signaler. Merci d’avance.
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Sublime texte qui me parle.
un soleil et une aurore , et voila les amours repartent !