Je suis impatient. Je surveille la route,
Car j’attends mes cousins sous les pommiers en fleurs.
J’ai dix ans, dans un pré, neuf ou dix vaches broutent,
Soudain, j’entends un bruit, le râle d’un moteur.
*
C’est bien eux, ça y est, les vacances commencent !
Pour aller découvrir par sentiers et chemin
En tendres sauvageons et tout en innocence
Nature et sentiments, souvenirs pour demain.
*
Le soleil printanier anime les prairies,
Puis un vent serein rythme un chant sur les sommets,
Deux chiens courent après nous, sur des draperies
D’herbes et de couleurs : tout renaît désormais.
*
Tout le décor devient le pays des merveilles,
Où cousines, cousins sommes à tour de rôle
Corsaire, malandrin, princesse, chevalier,
Notre imagination ne connaît de limites.
*
Nous cherchons des grillons près de notre rivière,
La nature a ses chœurs, son orchestre de bal,
Des accents de victoire au cœur de la bruyère,
Puis l’écho de nos voix en amont, en aval.
*
Volent les papillons, dansent les sentiments,
Les airs de notre enfance en nous chantent encore
Quand cousine et cousin échangent des serments
Qui s’envolent joyeux dans le doux de l’aurore …
*
Martyne et Victor
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Bel usage de vos 4 ailes, Martyne et Victor. L’effet papillon l’a fait !
J’avais entendu dans Les glycines de Lama “parait que cousin et cousine ça ne soit pas s’aimer d’amour”…
Bon retour sur notre planète.
Jean-Marie
Très heureux de te retrouver Martyne et de te lire avec grand plaisir.
Merci pour ce beau partage de ce texte poétique lu à haute voix.