Le tempo, face A, face B, s’efface,
Chaud, reste plus qu’un chant
Qui trace, qui trace
Et l’habit du moine, fait le mécréant
Fait l’humain ordinaire, fait des monstres de carrière
Et toi, tu brilles par mon absence en concert.
Le vent me guide sur l’onde légère,
Pendu à mes bagages stoïcien
Où ma brise féminine va de paire.
Je marche, supporté par un souffle divin,
Mes pensées ravagées s’effacent un brin,
Henri Miller m’allume la lumière.
Mais une justice douce, au goût d’éternité.
Est mon soleil qui me touche avec toute sa clarté,
Les peaux s’unissent, couleurs fraternité,
Et où y a d’la magie y a des nuits dingos
J’offre mes coups d’feu, fruits des grands flots.
Dans des alcôves cuirassées
Ginsberg osa LSD, amphètes pour écrire
Fervent pacifiste, les Hippies suivirent
C’est plus loin que ça a dégénéré
Dommage, tant pis, reste une ère dans l’air.
Giono avait l’esprit voyageur, une belle légèreté
C’était un arc-en-ciel de mon adolescence, d’origine été,
Des racines flambantes, brillantes et rayonnantes
Il m’en reste de bonnes douceurs émouvantes.
Et y a toi, l’ange déchu, une bichette d’Oran et Marseille
Chaude, chaude, tes rêves fascinants m’appellent
Mais, au balcon t’étais avec un type, tu me remets ta culotte trempée
Je ne serai pas pacifiste, grave mon vinaigre aurait tourné.
Mais une justice douce, au goût d’éternité.
Est mon soleil qui me touche avec toute sa clarté,
Les peaux s’unissent, couleurs fraternité,
Et où y a d’la magie y a des nuits dingos
J’offre mes coups d’feu, fruits des grands flots.
Super rythmique