L’enfant qui pleure les yeux noyés
De voir ce monde tout déchiré
Cherche l’éden qu’avaient promis
Son père sa mère, quelle folie
Pourquoi m’avoir dit que l’amour
Se rêve la nuit se cueille le jour
Tandis que les cœurs sont des murs
Parfois sans fenêtre ni serrure
Enfant le monde est dans ton cœur
Sois l’artisan d’un monde meilleur
Ferme ta porte à la laideur
Imagine toi-même le bonheur
L’enfance est un âge merveilleux
Qui croit au royaume des cieux
Pour qui parole est vérité
Mêle confiance et curiosité
Véronique Monsigny,
le 24 septembre 2023

J'ai commencé à écrire des poèmes à l'âge de 60 ans. Ce n'est pas moi qui les ai cherchés, ils se sont imposés à moi comme une bouffée d'air pur au moment de la retraite. Enfin laisser parler les mots qui dorment en moi !
J'ai lu Victor Hugo et Lamartine à l'adolescence, puis Aragon et Baudelaire un peu plus tard. Brassens a bercé mon enfance. Ils m'ont appris à rimer en alexandrins.
Le virus était en moi. Il y a sommeillé le temps de travailler, d'élever mes enfants, de taire mes maux pour mieux m'occuper de ceux des autres.
Et voilà le flot de mes rimes sur lesquels je navigue aujourd'hui, au gré des jours bons ou moins bons. Ils me bercent, ils m'apaisent... je vous en offre l'écume du jour.
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Ces fleurs, ces papillons
Qui tournent autour de nous
Ces enfants si mignons
Qui embellissent tout
Que serions-nous sans eux
Ce jardin naturel
Qui deviendrait affreux
Sans ce don du ciel…
Merci, chère amie, pour tes conseils à ces enfants innocents, souvent démunis !