Nouveau printemps
L’écho d’un bal sur le mur d’oreilles
Échoue aux tympans d’un son différent,
Parfois caresse, parfois chatouille
La vague étale son déferlement
Ô goutte dans sa chute fretille
Vibre les sens à l’écoute du chant
Aucun doute en la voix qui pétille
L’apaisement est un doux vent des champs
Ô Mélodie et notes scintillent,
Sonates et symphonies tremblent un moment
Ces mots chantés sèchent les papilles
Et nos coeurs arrêtés sont palpitants.
De l’arbre les becs chanteurs, sautillent
La perle alliciante du sifflement
Si touchante au pointu d’une aiguille,
Que ces aigus percent les coeurs béats
Ô la Nature celle qui naquit
En l’écrin discret, parfait cinéma.
Ce bruit au matin est si exquis
Qu’on hésite à retourner dans les draps
Ô Mésange, les yeux s’écarquillent
Sous le libre chant que tu offre là
Ô Mésange siffle comme un messie
Naissent les anges à l’orée de ton bois.
La merveille vernale purifie
Les poumons d’un air éclatant
L’éveil : instant fragile qui lénifie
Les grelots rosés du nouveau printemps.
©Aldrick le mat
Une nature chantante qui parle à mon oreille, merci.
Un bien joli texte pour l’arrivée d’un printemps… capricieux cette année. Donc une ode d’espérance !
Merci Aldrick beau et doux poème
Amitiés
Fattoum.