Mes bras restés ouverts, t’attendent encore ma belle
Le creux de mon épaule guette toujours ta tête
La douceur de ton souffle et ta bouche bien faite
En ce gîte apaisant, où les senteurs se mêlent
Chacun a ses raisons, quand il s’agit d’amour
Nul n’est condamnable en matière de cœur
Approche et tu verras qu’il n’y a pas de rancœur
Que je reste moi-même, malgré le temps qui court
Mon épaule et mes bras demeurent à ton service
Use et en abuse autant que tu voudras
Tu te rendras bien compte que le cœur ne ment pas
Habitué qu’il est, aux douleurs, aux sévices
Kaïs souhaitait deux cœurs et il n’avait pas tort
Il voulait un pour vivre et l’autre pour souffrir
Lui, qui n’ignorait pas qu’il devait bien mourir
Pensait aimer pour vivre et oublier la mort
Brahim. B
Kaïs souhaitait deux cœurs et il n’avait pas tort
Il voulait un pour vivre et l’autre pour souffrir
Lui, qui n’ignorait pas qu’il devait bien mourir
Pensait aimer pour vivre et oublier la mort