Mercado Quatro (Asuncion, Paraguay) – Michel LO

Le “mercado quatro” se trouve à Asuncion, la capitale du Paraguay. Mais en fait j’ai retrouvé cette atmosphère un peu “bordélique”  partout dans le monde, en particulier dans le marché indien à Kuala Lumpur (Malaisie), celui de Petaling Street aussi à Kuala Lumpur, le night market à Chiang Mai (Thaïlande), le grand marché à Hanoi (Vietnam), le grand marché de Ouagadougou (Burkina Faso), aux Philippines, au Brésil, en Indonésie, … Tous ces marchés ont la même ambiance, et assez curieusement, je n’ai pas tellement retrouvé celle un peu policée de nos marchés européens (France, Espagne, Italie) avec une allée centrale et des stands bien rangés de chaque côté de l’allée.
Et en rentrant en France après un séjour un peu long ailleurs, il est donc naturel que je retrouve avec plaisir nos marchés français de quartiers ou de village.

La première impression en sortant du taxi
C’est la foule, l’odeur, la chaleur et le bruit
En un impact physique qui laisse tout étourdi
Sur le bord de la rue grouillante de vie.

La foule omniprésente, qui achète, qui vend
Qui porte ou qui transporte en tas brinquebalants
Toutes sortes de marchandises plus ou moins mystérieuses
Dépensant pour cela une énergie furieuse.

L’odeur un peu étrange, mélange très exotique
D’épices, de vieux papiers et de produits chimiques
Auxquels viennent se mêler les senteurs organiques
Des grillades et des fruits aux couleurs fantastiques.

Le bruit, mélange de cris, de klaxons, de moteurs,
Mélange qui se confond en une seule rumeur
Mélange anesthésiant jusqu’à saturation
Au point que très vite on n’y fait plus attention.

Et c’est dans cette ambiance qu’on aborde le dédale
De minuscules échoppes où l’on trouve à l’étal
De la calculatrice aux herbes médicinales
En passant par des fruits et des cartes postales.

Tout l’espace disponible a été envahi.
Débordant des immeubles et de leurs galeries,
Le Mercado Quatro s’étale sur les trottoirs
Où des bâches tendues définissent les couloirs.

J’y ai passé des heures, enchanté et ravi
De voir les gens y vivre, de parfois marchander
Pour acheter une babiole que plus tard j’ai jeté
Pour le simple plaisir d’en faire un peu partie.

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Michel LO

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De formation plutôt scientifique (ingénieur en génie chimique, doctorat en informatique), j'ai longtemps travaillé dans de grandes sociétés informatiques et des cabinets de consulting.
Mais toujours, j'ai eu en moi le goût des mots et l'envie d'écrire. Dans toute la première partie de ma vie, j'ai écrit de nombreux poèmes que j'ai perdu, parce qu'une fois écrits, les mots ne faisaient plus partie de moi et s'en allaient sans que je n'y fasse attention.

En même temps, j'ai également toujours eu la passion du voyage d'aller voir des ailleurs et découvrir de nouveaux mondes.
Ce qui m'a amené au journalisme et je suis devenu rédacteur en chef de la rubrique tourisme dans un hebdomadaire consacré au monde de la finance.

Aujourd'hui, je suis retraité et mon temps se divise entre lecture, écriture de poèmes/chansons et musique. Et naturellement, j'ai commencé à mettre mes textes en musique dans des chansons que je qualifierais plutôt de "variété".

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